À 26 ans, Valentin Vacherot vient d’inscrire Monaco sur la carte du tennis mondial. Sorti de nulle part ou presque, le Français a déboulonné Novak Djokovic avant de soulever le Masters 1000 de Shanghai en dominant en finale son cousin Arthur Rinderknech. D’un coup, le voilà 40e à l’ATP, millionnaire et propulsé en une semaine dans une nouvelle dimension. Pourtant, zéro grosse tête: il continue de rouler en Peugeot 307, achetée juste avant l’exploit, et cultive une simplicité rafraîchissante.
Vous avez peut-être suivi cette folle percée: classé 204e avant le tournoi, Vacherot a enchaîné les perfs en Chine pour décrocher l’un des titres les plus prestigieux du circuit. En route, il s’est offert Djokovic en demi-finale, puis Rinderknech en finale, devenant le joueur le moins bien classé à gagner Shanghai. Cette épopée lui ouvre la porte du Top 40 et d’un prize money à sept chiffres: plus d’un million de dollars, soit près de 968 000 €. Un virage express pour un joueur qui, quelques mois plus tôt encore, écumait des tournois ITF à l’écart des projecteurs, construisant patiemment son jeu, sa confiance et une équipe soudée autour de lui, en bossant chaque détail au quotidien.
Le plus surprenant, c’est que rien n’a vraiment changé côté lifestyle. Dans un entretien à un média suisse, Vacherot explique avoir acheté, avec ses parents, une Peugeot 307 d’occasion quelques semaines avant Shanghai. Un achat simple, utile, et pas question de s’en séparer: “Pour être honnête, ce sont plutôt les gens qui me rappellent combien j’ai gagné, c’est la dernière chose à laquelle je pense”, lâche-t-il. “C’est dingue quand on y réfléchit, mais je n’y pense pas, j’oublie même parfois.” Dans une autre interview, il confirme: “Je n’ai jamais été dépensier, ce n’est pas maintenant que ça va commencer.” Exit la supercar de rêve; à la place, des objectifs concrets: voyager avec son équipe, s’offrir des vacances avec sa compagne, passer du temps avec ses amis à Monaco. Et surtout réinvestir dans son staff et sa préparation pour prolonger l’élan, soigner le calendrier, et se donner des chances réelles d’enchaîner sur le circuit ATP. Bref, garder les pieds sur terre pour viser haut, encore.
Le contraste est saisissant avec une autre news du circuit. À Stockholm (ATP 250), Holger Rune, installé dans le Top 10, a révélé s’être offert une Porsche 911… alors qu’il n’a pas encore le permis. Inspiré par Novak Djokovic, il raconte en conf’ de presse: “Je l’ai vu la conduire à Miami, je me suis dit: wow, cette voiture est dingue.” Il commence juste les cours de conduite, permis à venir. Clin d’œil amusant: il aurait aussi pu opter pour une Peugeot, puisque Djokovic a été ambassadeur du Lion par le passé. Deux trajectoires, deux façons d’assumer le succès: l’une minimaliste et pragmatique, l’autre plus ostentatoire mais assumée. On parie que les deux se croiseront bientôt sur les courts, avec un match au sommet à la clé? Sur la route, malgré tout, avantage à celui qui a le permis… et qui sait déjà profiter de chaque kilomètre. En attendant, Vacherot trace sa voie, sans chichis, raquette en main, bien affûtée.
Nouvelles ou anciennes, thermiques ou électriques, les bagnoles me passionnent depuis toujours. Au volant comme derrière l’écran, je les raconte avec une énergie communicative, au quotidien, aussi.
Entre modestie en 307 et coup de cœur pour la 911, le rêve automobile reste à portée: via le leasing (LOA/LLD), s'offrir une Porsche 911 peut rester raisonné. Pour comparer sereinement, cap sur Joinsteer.
De l'achat, à la revente, au financement, en passant par les derniers projets de loi automobile, Voiture Malin est la référence de l'info automobile
