Habitué jusqu’ici aux ajouts gratuits, Gran Turismo 7 change de braquet avec un DLC payant baptisé "Power Pack" — "pack de puissance" chez nous. Ce contenu optionnel arrive main dans la main avec Spec III, une grosse mise à jour gratuite qui apporte déjà huit voitures et deux nouveaux tracés. Pour justifier le ticket d’entrée, les devs misent moins sur la quantité de bolides que sur des outils de pilotage plus poussés, histoire de rapprocher encore le jeu des sensations d’une vraie course automobile.
"The real driving simulator" fait sourire certains aujourd’hui: la série sur PlayStation n’atteint pas le réalisme extrême de simulations PC comme iRacing ou Le Mans Ultimate. On parle souvent de "simcade", ce mix entre simulation et arcade qui oppose ces deux mondes. Avec le Power Pack, lancé en parallèle de Spec III, Gran Turismo 7 franchit toutefois un cap: l’expérience de course se rapproche sensiblement des exigences du sport auto, sans sacrifier l’accessibilité qui fait le sel du jeu, pad en main comme au volant. Objectif: rendre chaque tour plus crédible, plus lisible et plus fun pour progresser. Et surtout, replacer la stratégie et la maîtrise du rythme au cœur des courses solo.
Vendu 29,99 € sur le PS Store et réservé à la version PlayStation 5, ce "pack de puissance" ajoute des sessions d’essais libres et de qualification en solo. Finies les remontées depuis la dernière ligne en quelques tours: vous pouvez apprendre le tracé, régler votre voiture et viser la pole pour maximiser vos chances de victoire. L’IA Sophy passe aussi en version 3.0, avec la promesse de duels intenses, pare-chocs contre pare-chocs, qui transforment chaque tour en vrai défi. Pour exploiter ces nouveautés, le pack aligne 50 événements répartis en 20 catégories thématiques, avec même des courses de 24 heures, clin d’œil aux épisodes historiques de la saga. Résultat: le rythme se construit session après session, et la gestion des pneus, du trafic et des points de freinage prend enfin toute son importance. Côté progression, ces épreuves s’enchaînent comme de véritables championnats, avec des formats variés et des objectifs clairs pour grinder sans routine. De quoi pousser à peaufiner ses réglages.
Plutôt que de réserver du contenu exclusif, ce DLC laisse à Spec III le soin d’offrir gracieusement les nouveaux terrains de jeu. Deux circuits issus du championnat du monde de F1 débarquent: Gilles-Villeneuve à Montréal, au Canada, et Yas Marina à Abou Dhabi, dans le golfe Persique. En prime, la mise à jour apporte toute une série d’ajustements et, surtout, huit voitures supplémentaires accessibles à tous, sans surcoût: De quoi renouveler le time attack, les championnats et les modes en ligne comme hors ligne. Ces tracés iconiques apportent des virages emblématiques, des chicanes piégeuses et de longues lignes droites pour bosser l’aspiration.
Les acheteurs du Power Pack profitent aussi d’un coup de pouce: 5 millions de crédits in‑game et six voitures exclusives — pas vraiment axées réalisme, mais diablement fun. Ce sont des créations librement inspirées de modèles existants: par exemple, une Toyota Supra MK4 de course transformée pour la route, ou une Porsche 911 Turbo de première génération revisitée façon rallye. Bref, Gran Turismo 7 assume toujours son ADN "simcade": viser un très large public, du joueur à la manette à celui qui roule au volant, en offrant du challenge quand on le veut et de la détente quand on le souhaite. Le pack récompense donc l’apprentissage et la constance, sans fermer la porte aux runs rapides pour le plaisir. Un équilibre assumé qui colle parfaitement à l’ADN de la licence sur PS5.
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