En accès anticipé depuis presque un an, Assetto Corsa Evo a encore du chemin avant la version finale. Bonne nouvelle pourtant: la simulation se muscle avec une mise à jour massive qui débloque quatre nouveaux circuits — dont l’iconique Nürburgring — et dix voitures supplémentaires, de la Renault 5 GT Turbo aux Ferrari SF-25, SP3 Daytona et F40 LM. Autrement dit, le contenu s’étoffe sérieusement avec la version 0.4 sur PC, de quoi relancer les sessions et faire vibrer les amateurs de simracing en quête de sensations crédibles et d’un vrai challenge.
Au lancement de l’accès anticipé, le studio avait promis un vaste monde ouvert autour du Nürburgring dès l’été, mais le développement s’est révélé plus ardu que prévu et le contenu restait jusqu’ici assez mince. Cette nouvelle itération change la donne: sans ouvrir les routes alentour, la 0.4 ajoute le Nürburgring en piste fermée avec cinq variantes, dont la mythique Nordschleife. Voilà de quoi enchaîner des tours pendant des heures pour dompter chaque courbe. Et ce n’est pas tout: Monza en Italie, Oulton Park au Royaume‑Uni et Road Atlanta aux États‑Unis débarquent eux aussi, histoire d’offrir un terrain de jeu plus riche et varié. Entre boucle GP, configurations plus rapides et la légendaire portion forestière, chaque tracé propose un rythme différent pour le time attack, l’endurance ou l’apprentissage. Ces ajouts s’imbriquent parfaitement avec le modèle physique, mettant en valeur les bosses, les changements d’appui et les zones de freinage piégeuses.
Côté voitures, le menu est tout aussi croustillant avec dix nouveaux modèles. C’est même deux de plus que la grosse mise à jour récente de Gran Turismo 7. Les fans de belles françaises seront servis: la Peugeot 205 Turbo 16 en configuration route et la Renault 5 GT Turbo rejoignent le garage pour des runs aussi nerveux que nostalgiques. Le chevali rampant n’est pas en reste avec un trio de caractère: l’hypercar Daytona SP3, la F40 LM taillée pour l’endurance et la monoplace SF-25 pour des vibes de F1. Les amateurs de bavaroises retrouvent la BMW M3 CSL E46, légende des trackdays, et la M8 Competition F92 pour les gros muscles en GT. On ajoute à cela une Porsche 718 Cayman GT4 RS affûtée, la mythique Toyota Supra MK4 biturbo et une Mini Cooper MK6 pleine de tempérament. Bonus sympa: certaines sont proposées en configuration d’origine et en variante préparée, histoire de comparer sensations, adhérence et temps au tour selon l’humeur et le setup. De quoi varier les playlists et trouver la voiture qui matche votre style.
Et ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. La mise à jour retouche en profondeur la physique, les graphismes, l’audio, l’interface et même quelques mécaniques de gameplay pour un ressenti plus propre et plus cohérent volant en main. Autre nouveauté très attendue: un portail baptisé aceevo.gg permet de rejoindre facilement des courses en ligne quotidiennes, soit directement depuis le jeu, soit via un navigateur, avec un système de classement automatique à la iRacing pour matcher avec des adversaires de niveau similaire. Objectif: relancer la dynamique communautaire et la compétitivité autour d’Assetto Corsa Evo après un pic d’intérêt puis une accalmie. Dans le même temps, certains concurrents comme Project Motor Racing ou Rennsport ont connu un accueil mitigé, ce qui laisse de la place à AC Evo pour s’imposer auprès des simracers. À noter aussi l’arrivée d’Assetto Corsa Rally en accès anticipé, un spin-off prometteur qui explore d’autres terrains et n’est pas développé par la même équipe: il ne peut donc pas expliquer les retards d’AC Evo, mais il montre que la franchise continue d’innover en parallèle.
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