Et si le fantasme de la voiture qui se conduit toute seule était en train de s'éloigner ? D’après des informations qui circulent, Stellantis aurait choisi de mettre en pause le développement de sa technologie de conduite autonome de niveau 3, un palier que très peu d’acteurs auto réussissent à proposer concrètement sur nos routes.
Imaginez embarquer dans votre voiture, lancer votre playlist Spotify préférée et laisser complètement l’IA gérer. Vous n’avez qu’à siroter votre café, c’est tout. Sympa, non ? Mais pour le moment, on en est loin ! Aujourd'hui, la grande majorité des projets de conduite autonome restent bloqués au niveau 3. Le chemin vers le niveau 4 — celui où on peut vraiment lâcher le volant et binge-watcher sa série préférée — paraît franchement compliqué. Les constructeurs ont la tête ailleurs : électrifier leurs gammes, gérer les crises économiques... Difficile de tout mener de front.
D’après un porte-parole du groupe qui a parlé anonymement, Stellantis compte arrêter d’investir dans le développement de son système STLA AutoDrive. La technologie avait pourtant déjà été testée sur route ce printemps. Ce système permettait à la voiture de gérer la conduite toute seule dans des conditions bien définies, jusqu’à 60 km/h, y compris la nuit ou sous la pluie. Mais l’info qui tue : le public n’en veut pas vraiment, et la demande pour ces options semi-autonomes est quasi inexistante.
Impossible de savoir vraiment les sommes englouties dans ce développement : Stellantis reste discret sur le sujet. Le projet est donc mis en veille, mais il pourrait tout à fait ressortir du placard si jamais le marché évolue et que les consommateurs réclament enfin de l’autonomie de niveau supérieur.
Dans nos tests auto en mode longue durée, on constate régulièrement que les aides à la conduite actuelles — qui sont la base sur laquelle reposent toutes ces ambitions — ne sont pas toujours à la hauteur. Parfois, c’est carrément l’inverse : elles peuvent rendre l'expérience plus stressante et moins intuitive. Jugez plutôt : trop de correctifs, mauvaise calibration ou retour d’informations qui te fait sentir comme un beta-testeur non rémunéré. Un comble pour des technos censées rassurer !
On se retrouve donc tous coincés dans un entre-deux un peu frustrant, quelque part entre le semi-autonome et le futur 100% autonome. Mais ce n’est pas pour tout de suite : l’évolution vers la voiture qui conduit réellement toute seule devra se faire étape par étape. Et encore, rien ne garantit que les grands groupes auto continueront d’investir des fortunes dans cette tech qui dépend aussi des infrastructures routières, pour garantir une conduite sans faille dans toutes les situations possibles...
Passionné d'automobile (et un peu de vélo aussi), je partage ici mon point de vue sur les avancées et les blocages du futur de la mobilité.
Face à l’attente du véhicule totalement autonome, d’autres rêves deviennent accessibles. Qui n’a jamais songé à posséder une Ferrari 488 grâce au leasing avec Joinsteer ? Entre passion, flexibilité et liberté, le plaisir n’a plus à attendre le futur.
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