Passionné de simracing et en quête d’un cadeau qui claque ? Si le père Noël est prêt à sortir la hotte XXL, prépare-toi à vivre un grand huit sensoriel. À l’occasion de la Simracing Expo, les marques ont dégainé des bases direct drive premium taillées pour le réalisme et les grosses sensations. Simucube 3, Sim‑Lab DDX, Simagic Alpha Evo Ultra ou encore Fanatec Podium DD: de la puissance, du couple et des features pointues… avec des tarifs qui piquent.
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Longtemps perçu comme une niche, le simracing a clairement changé d’échelle. Il dispose même de sa propre grand-messe, la Simracing Expo, organisée à Dortmund, en Allemagne. On y a aperçu Assetto Corsa Rally, la prochaine évolution d’Assetto Corsa Evo et un premier regard sur Project Motor Racing. Mais au‑delà des jeux, ce sont surtout les nouveaux matériels de course qui ont volé la vedette.
Les constructeurs ont dévoilé une flopée de bases à retour de force pensées pour ceux qui n’hésitent pas à investir comme pour une vraie voiture d’occasion. Tous les modèles dont il est question dépassent les 1 000 € et sont réservés au jeu sur PC. Oublie donc l’idée d’y brancher Gran Turismo 7. Sans surprise, tout est en direct drive: le moteur est directement accolé à l’axe, sans courroies ni engrenages. Résultat: davantage de couple, une richesse d’effets plus fine, un ressenti ultra‑net et une latence contenue, le tout avec un contrôle plus précis quand ça décroche. C’est la techno reine pour capter chaque bosse, vibreur ou perte d’adhérence sans filtrer l’info.
Précurseur du direct drive, le finlandais Simucube remet les pendules à l’heure avec la gamme Simucube 3, proposée de l’ordre de 1 300 € à plus de 3 300 €. Les couples annoncés restent dans la lignée de la génération précédente: 15 Nm pour le Simucube 3 Sport, 25 Nm pour le Pro et 35 Nm pour l’Ultimate. La vraie nouveauté vient d’un moteur nouvelle génération, plus réactif, et d’un traitement intelligent de la télémétrie des jeux pour enrichir les effets: texture de la route, déclenchement de l’ABS, variations du régime moteur… Le design, plus sculpté, s’accompagne d’un boîtier déporté pratique pour régler le FFB sans lancer de logiciel. En revanche, l’achat du Simucube Link Hub (plus de 175 €) en option fait débat, tout comme le nouveau quick‑release avec électronique intégrée: plus de boutons et de fonctions possibles, mais un risque de fermer la porte à pas mal d’accessoires tiers.
Avec les Podium DD1 et DD2, Fanatec a déjà posé des bases haut de gamme. Puis la marque a recentré son offre plus accessible avant de revenir sur le très premium. Rachetée par Corsair, elle dévoile aujourd’hui un nouveau pédalier, un nouveau volant et surtout une base Podium DD qui promet des specs solides: 25 Nm de couple constant, 33 Nm en pic, une latence annoncée très basse et l’absence de « cogging » (pas de sensation de crans). Le moteur, développé en interne, doit offrir un FFB plus propre et détaillé. Il faudra vérifier volant en mains et, surtout, attendre les tarifs officiels et la disponibilité pour savoir si ce retour au sommet tient ses promesses.
Moins connu que Moza mais apprécié pour son rapport prix/prestations, Simagic passe à la vitesse supérieure avec l’Alpha Evo Ultra: 28 Nm de couple, soit 10 Nm de plus que l’Alpha Evo Pro jusque‑là vaisseau amiral. Pour situer, c’est environ trois fois le couple du Revosim RS Pure de Nacon. La marque promet aussi zéro « cogging » et une inertie maîtrisée pour un FFB plus fluide et précis. Les infos clés manquantes restent la date de sortie et le tarif exact. À titre d’indication, RSeat distribue l’Alpha Evo Pro à 839 € en France: on peut donc s’attendre à un ticket bien au‑delà des 1 000 € pour cette Ultra.
Nouveau venu sur le segment des bases, le néerlandais Sim‑Lab (déjà célèbre pour ses cockpits en profilé) dévoile les DDX26 et DDX39. Les chiffres correspondent au couple: jusqu’à 39 Nm pour le plus costaud, de quoi garder un maximum de détails même en baissant l’intensité dans les réglages. La marque met en avant une techno maison baptisée TorqueSync pour préserver les micro‑détails, améliorer la stabilité pendant les transitions et aider au contrôle à la limite. Côté prix, compte 1 399 € en précommande pour le DDX26 (1 499 € ensuite) et 1 999 € pour le DDX39. Une proposition qui s’adresse clairement aux pilotes virtuels en quête de sensations brutes et d’un setup rigide digne d’un vrai cockpit.
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