Passer le permis de conduire en France relève aujourd’hui du parcours du combattant ! Sur l’ensemble du territoire, auto-écoles et candidats dénoncent une pénurie massive de places à l’examen, une explosion des délais d’attente et un système à bout de souffle. Tandis que la demande ne cesse d’augmenter, l’attente pour passer le fameux examen s’allonge. Un vrai casse-tête, aussi bien pour les élèves que pour les pros du secteur.
Dans beaucoup de départements, obtenir une date d’examen, c’est un peu comme remporter au loto. À Chalon-sur-Saône, il faut désormais patienter six mois pour un premier passage, et jusqu’à un an en cas d’échec. En Moselle, c’est « panique à bord », plusieurs mois d’attente aussi dans la Côte-d’Or. Même les départements qui étaient épargnés il y a peu sont touchés : la Creuse, la Bretagne, le Sud-Ouest… Résultat : certaines auto-écoles envoient carrément leurs élèves dans des départements voisins, espérant leur trouver une place plus vite.
L’une des principales raisons ? La réforme du permis de conduire, entrée en vigueur récemment : elle permet désormais aux jeunes de passer le permis pratique dès 17 ans, contre 18 auparavant. Conséquence : 300 000 ados de 17 ans se sont précipités à l’examen cette année, soit plus d’un tiers de leur tranche d’âge. Ils s’ajoutent aux 800 000 candidats « classiques » de 18 ans et plus. Résultat : une hausse impressionnante de 15 % des demandes.
Sauf que le nombre de places d’examen n’a pas suivi ! Alors qu’il aurait fallu prévoir plus de 2 millions de créneaux pour satisfaire tout le monde, il n’y en a eu que 1,57 million. Ce décalage crée un engorgement total : files d’attente interminables, auto-écoles sous tension, et des candidats qui patientent parfois un an avant leur rendez-vous avec l’examinateur… Et la situation risque de s’empirer avec l’arrivée de nouveaux jeunes chaque année.
Autre souci : il manque cruellement d’inspecteurs pour faire passer les examens. Malgré quelques recrutements supplémentaires, la France compte environ 1 250 inspecteurs, largement insuffisant pour encaisser le flot, d’autant que la formation est longue et certains quittent le métier. Résultat : les tensions montent, et les violences envers les examinateurs ont explosé de 40 %. Tout le monde est à cran.
Et pour les candidats comme pour les familles, les conséquences financières font mal : faute de dates dispo, beaucoup doivent ajouter des heures de conduite pour ne pas perdre la main – parfois 37 heures, voire plus de 60 dans les départements les plus saturés ! À 50 € l’heure en moyenne, la facture grimpe vite, surtout en cas de raté à l’exam. Découragé, certain.e.s finissent par laisser tomber… ou risquent de conduire sans permis, avec tout ce que ça implique en termes de sécurité et de gros ennuis.
Même les inégalités territoriales se creusent : en zones rurales ou mal desservies par les transports, c’est souvent mission impossible d’accéder à la mobilité… alors que le permis, c’est le sésame pour l’emploi et l’autonomie !
Pour désamorcer la crise, les pro réclament à la fois plus d’inspecteurs, le recours à des examinateurs contractuels, une augmentation du nombre d’examens par inspecteur, et même la création d’un système hybride public-privé pour les candidats recalés à cause de petites fautes. Pourtant, rien ou presque ne bouge. Et sans solution rapide, ce stress du permis risque fort de se prolonger et d’alimenter encore le malaise à la rentrée.
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