On pense tous être de bons conducteurs, surtout quand on s’engage sur les routes des vacances, déterminés à rejoindre notre lieu de repos le plus vite possible. Mais un vrai danger se glisse souvent à bord : la somnolence. Celle-ci fait partie des causes majeures d’accidents mortels sur autoroute, au même titre que l’alcool : près de 30 % ! Pourtant, seule la moitié des automobilistes avoue avoir déjà somnolé en conduisant, et un bon tiers reconnaît avoir craint d’engendrer un accident pour avoir lutté contre un énorme coup de fatigue. Conduire après une nuit blanche, c’est comme avoir 0,9 g/L d’alcool dans le sang. Malgré ça, la menace reste invisible à nos yeux, et bien trop banalisée.
Trois conducteurs de générations et profils bien différents (le doyen a 69 ans, le plus jeune 21, le troisième 45) se sont prêtés au jeu : conduire 720 km sur autoroute en utilisant un simulateur ultra-perfectionné. Ils ont roulé six heures d’affilée, de nuit, truffés de capteurs pour observer tous leurs gestes. Dans le viseur : leur trajectoire, l’écart au marquage, la fréquence des coups d’œil dans les rétros et l’état de vigilance. Résultat ? Les écarts de trajectoire explosent après seulement trois heures au volant : le président de l’association a relevé 146 écarts en fin de parcours, son collègue 141. Plus inquiétant encore, certains ont passé plus de trois heures sans garder la distance de sécurité, et des centaines de mini-fermetures des yeux ont été enregistrées. C’est même jusqu’à 18 minutes « les yeux fermés » pour la participante la plus jeune, sans jamais sortir de la route… sur simulateur ! En cumulant le temps passé à consulter rétroviseurs et tableau de bord, elle passe près d’1 heure sans regarder franchement la route droit devant elle. Flippant ? Oui !
Ce test le prouve : notre perception de notre propre vigilance est complètement faussée ! Même sans s'endormir pleinement, lutter contre la fatigue derrière le volant détériore sérieusement réflexes, concentration et sécurité. Les conducteurs ont d’ailleurs reconnu après coup qu’ils ont largement sous-estimé leur état de fatigue. Or, être fatigué au volant, c’est augmenter les distances de freinage, zaper la signalisation, dévier de sa voie ou manquer de vigilance envers les autres usagers… Aucun super-pouvoir n’efface l’effet du sommeil manquant ! Le seul vrai remède, c’est la prévention : on ne roule pas plus de deux heures sans pause, on s’arrête dès les premiers signes (paupières lourdes, bâillements, manque de concentration, légères déviations). Sur simulateur, on peut s’en sortir ; sur la route, pas de deuxième chance ! Pour visualiser cette expérience en conditions réelles, la vidéo est disponible en ligne.
À l’image de la vigilance requise au volant d’une BMW Série 3, le rêve automobile devient accessible grâce au leasing flexible de Joinsteer : profitez de votre conduite idéale sans compromis ni fatigue de l’achat.
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