Mercedes élargit sa CLA électrique avec une inédite CLA 200: 224 ch en propulsion et batterie ramenée à 58 kWh. Résultat: un ticket d’entrée sous la barre psychologique des 50 000 €, tout en annonçant 541 km d’autonomie WLTP. L’effort est réel, mais la berline reste sciemment placée juste au‑dessus du seuil du bonus écologique. Un choix qui en dit long: à Stuttgart, l’accessibilité rime encore avec sélection et image premium, pour le moment.
Quelques mois après les 250+ et 300 4Matic, la famille s’enrichit donc d’une version moins puissante, moins endurante… mais surtout moins chère. La nouvelle CLA 200 arrive discrètement sur le configurateur français: même électro-architecture 800 V, moteur unique de 224 ch aux roues arrière et 58 kWh utiles. Des specs encore valorisantes, d’autant que l’autonomie reste séduisante avec 541 km WLTP. À titre de repère, la berline Tesla Model 3 Propulsion annonce 520 km. Côté pratique, la charge rapide en courant continu descend à 200 kW, contre 320 kW sur les variantes supérieures, mais elle suffit pour passer de 10 à 80 % en environ 20 minutes, soit une pause café. Bref, de quoi voyager sereinement sans stresser sur les bornes, même lors des départs en week-end ou de vacances prolongées.
Affichée à 48 050 €, la CLA 200 allège la note d’environ 4 850 € face à la 250+ Limited Edition. À finition équivalente Progressive Line, l’écart grimpe même à 5 400 €, avec déjà toit vitré, sièges chauffants et grand écran central de 14,5 pouces. Pourtant, ce nouveau ticket interpelle: la berline demeure juste au‑dessus du plafond du « coup de pouce véhicules électriques » fixé à 47 000 €. Un détail? Pas vraiment. On imagine sans peine un positionnement à 46 990 € pour décrocher une prime jusqu’à 4 419 €. Mais le message est clair: préserver le standing vaut plus que chasser le bonus. En face, la Tesla Model 3 Propulsion reste à 39 990 € pour une autonomie à peine inférieure, offrant un rapport prix/autonomie redoutable. Mercedes, elle, mise sur la qualité perçue, l’ergonomie MBUX, l’infodivertissement et le confort de roulage pour justifier sa différence, et sur un réseau de service après-vente perçu comme plus rassurant.
Cette 200 illustre la stratégie d’élargir la gamme CLA sans la banaliser: attirer de nouveaux conducteurs, tout en gardant la signature. En parallèle, Mercedes prépare le retour de versions essence micro-hybrides (1.5 cycle Miller + 48 V), histoire de faire coexister 100 % électrique et hybridation légère. Elles pourraient même s’afficher plus chères que les variantes à batterie. Au final, la nouvelle CLA 200 joue le rôle de compromis vitrine: un peu plus accessible, sans renoncer au positionnement. Quitte à laisser à d’autres la bataille des prix sur un marché très compétitif.
Nouvelle ou ancienne, thermique ou électrique, l’automobile me fait vibrer depuis toujours. Au volant comme derrière l’écran, j’en parle avec passion, simplicité et clins d’œil utiles aujourd’hui.
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