Avec la toute nouvelle Mazda 6e, la marque japonaise casse tous ses codes : pour la première fois, l’habitacle s’équipe d’un immense écran tactile central digne de ce que proposent les ténors du marché. Mais au-delà du coup d’œil high-tech, ce bond dans le numérique est-il vraiment à la hauteur du niveau d’attente des jeunes conducteurs ultra-connectés ? Spoiler : ça décoiffe… mais tout n’est pas encore parfait !
Jusqu’ici, Mazda c’était plutôt le charme des commandes vintage et la praticité de boutons physiques, avec même une molette centrale pour naviguer dans les menus façon old school ! Mais ça, c’était avant… Place à une nouvelle génération qui s’inspire de la collaboration avec Changan et se jette à fond dans le digital. Résultat : une dalle tactile massive de 14,6 pouces qui tape direct dans l’œil, hyper réactive grâce au processeur Snapdragon 8155 et qui met vraiment au placard les interfaces fatiguées du passé.
L’affichage conducteur digital va à l’essentiel : vitesse, autonomie, toutes les infos utiles s’affichent clean et détaillées. Dommage, tu ne peux pas trop personnaliser ton écran : exit les widgets custom, tu dois faire avec l’affichage par défaut. Les voitures européennes et coréennes font mieux côté personnalisation, ce qui pourra décevoir ceux qui aiment bricoler leur interface.
Gros point fort : l’écran XXL te fait clairement oublier ta vieille tablette de bord. Il répond au doigt et à l’œil, la résolution est superbe et la navigation dans les menus semble super fluide.
Mais… la surface brillante kiffe trop les traces de doigts, et l’accès à certaines fonctions peut vite devenir prise de tête. Ajuster tes rétro ? C’est forcément via l’écran et ses sous-menus, ce qui t’oblige à détourner les yeux de la route : pas idéal !
Pareil pour la clim : tout est tactile, zéro bouton physique. Ça donne un look épuré, mais c’est un peu galère pour ajuster vite fait la température quand tu roules. Tu dois cliquer partout dans des menus parfois un peu chargés…
L’interface regorge d’options, mais parfois l’arborescence semble interminable. Exemple : pour désactiver le maintien de voie, tu dois décocher deux cases dans des menus distincts, sinon les aides prennent le dessus d’un coup sec. Même combat pour enlever les alertes de survitesse ou la surveillance d’attention : impossible de tout couper d’un clic comme sur certaines concurrentes. Sur ce point, Mazda complexifie la vie là où d’autres simplifient !
Petit point noir aussi, la surveillance d’attention conducteur : elle se déclenche hyper rapidement, peut vite balancer des alertes juste parce que tu mates le GPS un peu trop longtemps, ce qui casse un peu la zen attitude au volant…
Du côté du GPS intégré, on attendait du solide… mais en vrai, le système reste à parfaire. Bugs de localisation, carte qui s’inverse parfois, pas de vue 3D ni choix du sens de marche : sur notre essai, impossible d’utiliser Android Auto sur certains modèles, même branché en filaire. Sur d’autres exemplaires, l’interface connectée fonctionnait, preuve que c’est encore instable côté logiciel.
Point positif quand même : la Mazda 6e embarque un planificateur d’itinéraire intelligent qui gère tout seul les stops recharge, estime les temps de pause à chaque borne et affiche le niveau de batterie prévu à l’arrivée. Nickel pour les road trips ! Même si, entre nous, les estimations de recharge paraissent optimistes (genre passer de 27 à 81% en 8 minutes… à voir IRL). Manque un magasin applicatif pour installer Youtube, Spotify ou des jeux : gros regret, surtout si tu adores te divertir pendant les pauses recharge.
Côté batteries, tu peux choisir entre une version 68 kWh (LFP, 479 km WLTP, 258 ch, charge rapide jusqu’à 165 kW) ou une version 80 kWh (NMC, 552 km WLTP, 245 ch, charge rapide 90 kW). Celui qui bouffe de la borne rapide risque d’être déçu : la grosse batterie plafonne à 90 kW, et il faudra patienter 47 minutes pour passer de 10 à 80%. La concurrence fait mieux ! À budget équivalent, certaines rivales proposent plus d’autonomie et une expérience multimédia plus aboutie, même si la Mazda 6e a pour elle un confort royal et des finitions de qualité.
Mazda frappe fort avec cette 6e et son virage 100% digital, mais la route n’est pas totalement dégagée. La dalle tactile hype impressionne, l’ergonomie et les aides à la conduite mériteraient d’être affinées, tout comme les petits points de personnalisation qui manquent à l’appel. Pour les fans de la simplicité Mazda old school, il va falloir s’adapter ou risquer de se sentir perdu devant tant de menus et d’options ! Mais si tu cherches une berline électrique confortable, bien équipée, avec une vraie personnalité (et un look digital qui en impose), la 6e a clairement de solides arguments. En espérant que les derniers bugs logiciels seront réglés d’ici la sortie officielle !
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