Bonne nouvelle pour tous ceux qui rêvent de lâcher le volant : la République tchèque vient de donner le feu vert à la conduite autonome de niveau 3 sur autoroute. Dès 2026, il sera donc possible de confier (presque) les clés de sa voiture à l’IA sur les grands axes, tout en gardant un œil sur la route. Ce choix stratégique vise autant à attirer les investissements qu’à propulser le pays dans le cercle fermé des champions européens de la mobilité intelligente, en réduisant notamment les accidents causés par l’erreur humaine.
Après l’Allemagne, la République tchèque devient le deuxième pays d’Europe à dire oui à la conduite autonome avancée. Grâce à une nouvelle législation signée en 2025, les voitures équipées d’un système d’autonomie de niveau 3 (norme SAE) auront officiellement le droit de circuler sur les autoroutes du pays. Pas de restrictions supplémentaires : les conditions d’utilisation restent celles prévues par la réglementation internationale. Résultat : des modèles déjà homologués avec ce niveau d’autonomie, comme certains véhicules de Mercedes ou d'autres marques premium, pourront activer leur mode autonome sur certains tronçons autoroutiers quand la météo le permet et que la circulation est fluide.
Côté pratique, c’est la liberté (presque) totale : on retire ses mains du volant, on peut regarder ailleurs… mais il faut rester prêt à reprendre le contrôle en moins de dix secondes si l’IA le demande. Ce qui est game-changer : en cas d’accident pendant l’utilisation de ce mode, c’est le constructeur qui porte la responsabilité, pas le conducteur. Bonus, les voitures homologuées dans les pays voisins comme l’Allemagne ou l’Autriche pourront voir leurs fonctionnalités autonomes actives en République tchèque.
Cerise sur le gâteau, la nouvelle loi prévoit déjà d’ouvrir la porte à la conduite 100 % autonome (niveau 4 ou 5, type robotaxis ou camions sans chauffeur) dans les prochaines années. Le gouvernement entend booster l’innovation, soutenir la formation dans l’IA et offrir un terrain de jeu parfait aux ingénieurs spécialisés.
Dans le viseur de cette révolution high-tech : la sécurité routière. Les autorités espèrent une baisse significative des sinistres causés par des distractions ou des erreurs humaines, ces désastres représentant déjà 60 % des accidents dans le pays. Mais attention, la route est longue : la majorité des accidents, en fait, n’arrivent pas sur les autoroutes… donc là où la techno sera active, son impact restera à prouver.
Avec ce choix audacieux, la République tchèque s’aligne sur des pionniers comme l’Allemagne, la Californie ou le Japon, et se prépare à accueillir les prochaines vagues de véhicules autonomes venus du monde entier, notamment ceux de nouveaux acteurs asiatiques et les premiers déploiements de robotaxis européens.
Petit fun fact pour ceux qui croient que l’auto ne pèse plus rien : l’automobile, c’est 20 % des exportations tchèques et près d’un demi-million de personnes employées dans le secteur, entre constructeurs historiques et équipementiers. Pas étonnant que le pays place ses cartes dans cette révolution connectée : près d’un tiers de la recherche industrielle nationale est liée… à la bagnole.
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