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Hypercars à vendre : quand posséder une Bugatti ne fait plus rêver

Hypercars à vendre : quand posséder une Bugatti ne fait plus rêver

Attention événement ! Lors de la mythique Monterey Car Week à Carmel, en Californie, Bonhams met à l’honneur un line-up de 24 hypercars au total, estimées à plus de 30 millions de dollars. Parmi ces œuvres d’art roulantes ? Trois Bugatti, deux Pagani, une Koenigsegg, une Apollo et des guest stars comme Ferrari, Porsche ou Rolls-Royce, toutes promises sans prix de réserve. Mais une question intrigue : pourquoi ces voitures d’exception, presque neuves, se retrouvent-elles déjà sur le marché ? Difficile à croire, mais rouler en hypercar ne serait pas synonyme de plaisir absolu…

  • Bugatti Chiron Pur Sport (2021) : entre 3,4 et 3,9 millions d’euros
  • Bugatti Chiron Super Sport (2023) : de 3,2 à 4,1 millions d’euros
  • Pagani Huayra Roadster (2017) : affichée entre 2,9 et 3,3 millions d’euros
  • Pagani Huayra R (2022) : estimée de 2,5 à 3,1 millions d’euros
  • Apollo Intensa Emozione "Ocean Dragon" (2022) : 2,3 à 3,2 millions d’euros
  • Koenigsegg Regera (2021) : proposée entre 2,0 et 2,7 millions d’euros

Des chefs-d’œuvre sur roues… qui restent au garage

Toutes ces hypercars ont un point commun : quasi aucune n’a vraiment mordu l’asphalte. En moyenne, la Bugatti Divo affiche à peine 1 287 km au compteur, tout comme la Pagani Huayra Roadster et la Porsche, 343 km à peine. La Koenigsegg ? Incroyable, mais 113 kilomètres ! Impossible de ne pas se poser la question : pourquoi investir des millions pour laisser de telles machines dormir sous une housse ? Parce que ces monstres mécaniques sont parfois… trop extrêmes pour nos vies de tous les jours. Trop basses pour passer les ralentisseurs, trop puissantes pour s’exprimer sur la route, souvent hors de prix à assurer et à entretenir. Au final, ces autos deviennent des trophées à collectionner plutôt que de vrais objets de plaisir. Quand la passion laisse place à la lassitude, il ne reste plus qu’à vendre – ou faire de la place pour la prochaine folie.

La collectionnite, au-delà du plaisir de conduire

Le propriétaire de cette Bugatti Chiron Super Sport s'est-il lassé de la carrosserie verte avec fibre de carbone apparente, ou de ne pas pouvoir prendre les dos d'âne ?
Le propriétaire de cette Bugatti Chiron Super Sport s'est-il lassé de la carrosserie verte avec fibre de carbone apparente, ou de ne pas pouvoir prendre les dos d'âne ? © Bonhams

Et si acheter une hypercar n’était plus un acte passionné, mais plus simplement une case à cocher dans sa collection ? Un peu comme une montre de luxe ou un super yacht qu’on expose plus qu’on ne l’utilise. Même une Koenigsegg Regera avec son système unique et ses 1 500 chevaux se retrouve délaissée, faute d’un passionné prêt à assumer la bête sur route. Cette vague de ventes interroge : le vrai luxe, ce n’est plus de posséder, mais de profiter pour de vrai de ces engins spectaculaires ?

Maël Pilven

Qu’elles soient thermiques ou électriques, classiques ou futuristes, les autos réveillent toujours la passion. Mais la vraie question, c’est : qui osera encore vraiment rouler en Bugatti ?

Passer du rêve inaccessible à la réalité d’un volant entre les mains, c’est plus facile qu’on l’imagine, même pour une Porsche 911. Le leasing et la LLD deviennent aujourd’hui des passerelles astucieuses grâce à Joinsteer pour goûter à la légende sans exploser son budget.

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