Cette année encore, l'Eurobike a été le lieu incontournable des innovations vélo, où se sont côtoyées les marques du monde entier et où se sont dévoilées des pépites... mais aussi des bizarreries. Entre avancées techniques qui changent la donne et gadgets qui font s'interroger les plus geeks d’entre nous, voilà deux nouveautés à ne pas manquer si tu es passionné(e) de cyclisme ou juste curieux(se) de voir où va l’industrie !
T’es du genre à kiffer démonter ton vélo pour l’entretien ou pour le glisser dans un sac de voyage ? Bonne nouvelle, la société taïwanaise Zeno repense la façon dont on gère le câblage des freins. Aujourd’hui, sur les vélos modernes avec câblerie intégrée, il faut tout démonter (guidoline, durites, câbles…) rien que pour changer un simple roulement. Temps perdu, mains pleines d’huile, et il faut parfois tout repurger ! C’est là que le coupleur hydraulique Zeno débarque comme un game-changer.
Imagine pouvoir déconnecter très facilement ta durite de frein avec une pièce ultra compacte, sans rien abîmer ni matériel spécifique ! Un système inspiré de la compétition moto qui débarque pour le vélo, et qui en est déjà à sa deuxième version. Plus fine, hyper pratique, elle s’installe entre le tube de fourche et le roulement, et permet 2 à 3 cycles de déconnexion avant une purge nécessaire (la vie honnête quoi !). Résultat : tu passes moins de temps et dépenses moins d’argent pour chaque opération d’entretien, avec zéro galère sur ton cockpit.
Crédit : @hambinieng – Le Zeno quick link simplifie grandement l’entretien et les voyages !
Si tu es du genre à préparer ton vélo pour voyager ou à le confier régulièrement à un pro, investis dans ce "Q-Connector V2". Pour une trentaine d’euros, c’est le genre de gadget qui rend service dès la première galère venue et te fait économiser des heures de prise de tête. Enfin, il devient carrément possible de retirer ton guidon facilement pour glisser ton vélo dans un sac de transport, le rêve des globetrotteurs !
Au royaume du light, certains cyclistes, surnommés "weight weenies", sont prêts à tous les sacrifices pour gagner quelques grammes sur leur bécane : roues carbone, pédales titane, selles minimalistes... Mais on franchit encore un cap cette année avec l’apparition de disques de frein en carbone ! On connaissait ce matériau sur les voitures sportives les plus radicales, jamais sur un vélo. Pourquoi ?
Crédit : @cyclingweeklymagazine
Parce que le carbone, aussi beau qu’il soit sur Insta, c’est fragile face aux gravillons et chocs, et qu’il freine mal à froid. Or, sur les routes du quotidien ou pendant une sortie chill avec les potes, les disques sont très exposés. Malgré tout, le poids de la paire atteint à peine 260 grammes : impressionnant, même si question sécurité et fiabilité, les bénéfices restent à prouver. Pour l’instant, la société asiatique derrière ce projet garde le prix secret, mais rien ne dit que ce soit la révolution attendue.
En réalité, l’évolution des pneus limite déjà pas mal la capacité à transmettre toute la puissance des nouveaux freins route : le facteur limitant n’est plus vraiment le matériel, mais l’adhérence. Moralité : ces disques, c’est surtout un kif pour la communauté des extrémistes de la légèreté… à condition d’y mettre le prix et d’accepter une marge de risques !
À l’image des vélos ultra légers, certains rêvent d’un bolide mythique comme la Lamborghini Huracán. Sur ce créneau du rêve automobile, le leasing avec Joinsteer permet de franchir le pas facilement et en toute sécurité, un peu comme adopter une innovation technique sans compromis !
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