
La criminalité auto s’est professionnalisée à vitesse grand V : 140 269 vols ont été enregistrés en 2024, soit un rapt toutes les quatre minutes. Entre brouillage, piratage et export éclair, les protections classiques rendent les armes. Dans ce contexte, Coyote Secure mise sur une approche hybride : un traceur autonome multi-technologies couplé à des interventions humaines coordonnées avec les forces de l’ordre.

La France subit une intensification nette des vols de voitures : 140 269 sinistres recensés en 2024, soit un véhicule subtilisé toutes les quatre minutes. Le phénomène s’accélère et pousse à revoir totalement la protection.
Dans 94 % des cas, les voleurs utilisent désormais des méthodes électroniques capables d’ouvrir et de démarrer une auto en quelques secondes, sans effraction visible. La technique star reste le « mouse-jacking » : un piratage qui exploite une attaque par relais depuis l’extérieur, souvent en captant le signal de la clé laissée près de la porte d’entrée, ou via la prise OBD et même à distance. Résultat, les antivols mécaniques et les systèmes d’origine peinent à suivre.
Pour répondre à ce niveau d’organisation, Coyote a lancé en 2018 son service Coyote Secure (après l’acquisition de Tracker en 2017). Le concept : un traceur physique breveté relié à une cellule d’enquêteurs mobilisables 24/7 après dépôt de plainte. En 2024, l’alliance techno + humain affiche 91 % de véhicules récupérés en moins de 48 heures et 52 millions d’euros de biens restitués.
Au cœur de l’offre, le nouveau boîtier Nano 2.0 lancé cette année. Son autonomie dépasse cinq ans (soit 25 % de mieux que la version précédente, avec 5 ans au lieu de 4), et il fonctionne indépendamment de la batterie du véhicule pour éviter une neutralisation par simple débranchement. Côté technologies, le traceur combine neuf couches complémentaires : GNSS, LTE-M haut débit, radio basse fréquence utile dans les parkings enterrés ou conteneurs, réseau 0G Sigfox pour la très longue portée, et WiFi sniffing pour trianguler même en intérieur. Le tout, certifié et mis à jour OTA, vise à déjouer le brouillage, le confinement et les zones mal couvertes.
La plateforme permet en plus un guidage « chaud-froid » point-à-point depuis le centre de surveillance. Un PV d’installation professionnelle peut d’ailleurs soutenir une remise sur la prime d’assurance. Et côté cadre légal, la localisation n’est activée qu’après dépôt de plainte, conformément au Code de la sécurité intérieure.

La touche humaine fait la différence : des enquêteurs salariés se déplacent pour affiner la position et accompagner l’intervention des forces de l’ordre. Ce dispositif 24/7 dépasse les trackers « passifs » qui se limitent aux pings GPS. Selon la marque, en 2024, 91 % des véhicules équipés ont été retrouvés en moins de 48 heures, dont 93 % quasi intacts. Passé ce délai, les chances chutent d’environ 90 %, l’export à l’international étant très rapide. Les opérations se multiplient : +28 % l’an dernier, 52 millions d’euros de biens récupérés et 32,3 % de saisies incidentes (autres véhicules découverts lors d’une même intervention). Les récupérations hors frontières ont été multipliées par quatre depuis 2021, neuf pays mobilisés : Belgique, Espagne, Portugal, Maroc, Suisse, Allemagne, Autriche, Angleterre et France.

La sinistralité varie fortement selon les régions. L’Île-de-France culmine à 5,6 ‰, devant les Hauts-de-France (3,6 ‰, +29 %), la région PACA (3,5 ‰), Auvergne-Rhône-Alpes (3,4 ‰) et les Pays de la Loire (2,5 ‰). La Bretagne (+11,4 %) et la Normandie (+6,3 %) progressent, tout comme certaines zones périurbaines et rurales. Les départements du Nord, des Bouches-du-Rhône et du Rhône sont parmi les plus touchés. Les SUV concentrent 66 % des vols suivis par Coyote Secure, cohérent avec leurs parts de marché, et les motorisations hybrides affichent un risque record de 3,1 ‰ en représentant 53 % des vols en 2024. Les 100 % électriques, elles, sont intégralement retrouvées grâce à leur autonomie plus contraignante selon la marque. Le vol opportuniste devient marginal : 94 % relèvent de réseaux structurés visant la revente intacte à l’international.

Assureurs et assurés paient la note : la facture du vol dépasse 600 millions d’euros par an. En 2023, les sinistres ont grimpé de 10,8 %, tirant les primes à la hausse d’environ +5 % en 2025. D’après un sondage ViaVoice (1 000 répondants), seulement un tiers des automobilistes est équipé d’un dispositif de protection, souvent mécanique et peu efficace face aux méthodes actuelles. Deux sur trois ignorent les conditions d’indemnisation et huit sur dix ne savent pas que le malus écologique n’est pas remboursé en cas de vol, parfois pour plusieurs milliers d’euros.

Même avec un excellent taux de récupération, certains cas restent insolubles : démontage rapide, repérage du traceur avant détection ou incendie rendent la localisation impossible. Le timing est clé : une plainte déposée au-delà de 30 jours transfère légalement la propriété du véhicule à l’assureur, bloquant les recherches. Et passé les 48 heures critiques, les probabilités de retrouver la voiture chutent d’environ 90 % en raison du transit express à l’étranger.
Le tarif se décline en deux étapes : 99 € de mise en service (boîtier Nano 2.0 et installation agréée), puis un abonnement à 14,99 €/mois ou 179 €/an. Si la voiture n’est pas retrouvée, Coyote annonce le remboursement intégral des sommes investies. La marque prévoit en outre de prendre en charge la franchise vol souscrite par l’assuré.
Dans cette logique de sérénité, protéger c’est aussi bien financer : LOA ou LLD pour une Porsche 911, garanties et achat à distance simplifiés avec Joinsteer.

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