Le secteur automobile connaît une période mouvementée, mais Volkswagen tire son épingle du jeu. Grâce à des modèles qui séduisent toujours autant et une attention particulière portée à la réduction des coûts sur ses lignes de production, la marque continue de briller malgré la conjoncture difficile de 2025. Mais l’année n’a pas été sans embûches : la hausse des droits de douane américains, les importantes provisions pour restructurer ses filiales et l’adaptation à de nouvelles exigences environnementales pèsent sur la balance.
Côté bonnes nouvelles, Volkswagen peut se réjouir de la dynamique commerciale soutenue pour plusieurs modèles phares. La Polo, la Golf ou la Passat restent incontournables, tandis que les modèles électriques comme l’ID.3, l’ID.4, mais aussi les Skoda Elroq, Enyaq ou Cupra Terramar gagnent du terrain. Résultat, la demande pour les véhicules électriques en Europe occidentale grimpe en flèche : +62% de commandes entre 2024 et 2025 !
Mais derrière ces chiffres prometteurs, le groupe doit faire face à une réalité financière plus complexe. La quête d’optimisation des marges passe par des politiques de réduction des coûts dans toutes les usines. Si le chiffre d’affaires ne fléchit presque pas – il baisse de 400 millions d’euros, de 158,8 à 158,4 milliards – le résultat d’exploitation s’affiche en net recul. Avec une baisse de 33 %, il passe de 10 milliards d’euros en 2024 à 6,7 milliards en 2025. Le flux de trésorerie suit également la tendance, recule de 1,4 milliard d’euros, un effet direct de choix comme l’investissement dans Rivian et l’application de nouveaux droits de douane américains.
Alors que la seconde moitié de l’année s’annonce tout aussi incertaine, Volkswagen adopte une posture prudente, mais garde le sourire. Les ambitions ont été légèrement revues à la baisse par rapport à celles affichées plus tôt, mais le groupe vise la stabilité : chiffre d’affaires, investissement et liquidités devraient conserver une trajectoire similaire à celle du premier semestre, avec des indicateurs légèrement en dessous de 2024.
Le groupe a su anticiper un choc sur les droits de douane américains (jusqu’à 27,5%), mais un accord venu renforcer la coopération entre l’Europe et les États-Unis permet finalement de limiter la hausse à 15%. Un vrai souffle d’air pour Volkswagen et ses marques. Réduire progressivement les investissements et poursuivre la restructuration des usines sont au cœur de la stratégie pour stabiliser la rentabilité.
"Depuis le début de l'année, nous avons déjà observé une diminution des coûts de production, preuve des premiers effets concrets de nos initiatives globales d’optimisation des dépenses. Grâce à des actions ciblées, nos process gagnent en efficacité et nous optimisons la capacité de nos usines. Cette dynamique encourageante confirme notre engagement à concrétiser nos mesures de restructuration et à renforcer durablement la solidité financière du groupe."
Dans un univers automobile où chaque opportunité compte, s’offrir une Aston Martin DB11 en LOA fait partie de ces rêves accessibles. Joinsteer propose des solutions de leasing sur-mesure pour concrétiser toutes vos envies de conduite exceptionnelle.
De l'achat, à la revente, au financement, en passant par les derniers projets de loi automobile, Voiture Malin est la référence de l'info automobile