L'échéance de 2035 pour l'arrêt des ventes de voitures thermiques continue de faire grincer les dents de certains capitaines de l'industrie automobile allemande. Tandis qu'Oliver Zipse (BMW) et Ola Källenius (Mercedes) s’acharnent à critiquer cette transition imposée vers l'électromobilité, d'autres constructeurs, plus agiles, préfèrent foncer tête baissée vers l'avenir.
Ces derniers mois, Oliver Zipse martèle que la date de 2035 est injustement fixée. Selon lui, le vrai débat devrait porter non seulement sur la motorisation des véhicules, mais aussi sur l’ensemble de la chaîne de production, incluant batteries, carburants et émissions des fournisseurs.
Il remet également en cause la responsabilité des grands groupes pétroliers comme BP ou Shell, qui, selon lui, devraient aussi être tenus de réduire leur impact carbone. Malgré ce discours, BMW affiche toujours ses ambitions en termes de ventes et continue de croire en ses performances commerciales. Mais cette posture cache en réalité une incertitude profonde face à la compétition venue de Chine et aux hausses de droits de douane.
Sur la même ligne, Ola Källenius, PDG de Mercedes, tire la sonnette d’alarme et prône le maintien d’options hybrides et thermiques performantes même après 2035. Les deux groupes se mobilisent même auprès des institutions européennes, en pointant du doigt des objectifs jugés inaccessibles, tout en appelant à une concurrence plus équitable à l'échelle mondiale. Ces inquiétudes traduisent surtout le contexte actuel de ralentissement des ventes, en particulier en Chine, et la crainte d’une rupture brutale sur le marché européen. Pourtant, tout le monde ne partage pas ces doutes !
En face, des acteurs audacieux comme Kia prennent le contre-pied et foncent vers l’électrique. Son patron Europe, Marc Hedrich, a récemment réaffirmé la stratégie claire du groupe : 75 % de modèles électriques dès 2030, avec l’objectif d’arriver à quasi 100 % en 2035. Il en profite pour rappeler que la transformation est non seulement possible, mais aussi pleinement assumée. Ce contraste illustre parfaitement la bataille de communication actuelle, où certains jouent la prudence alors que d’autres misent sur l’audace.
Les positions s'opposent : les patrons allemands multiplient les avertissements, évoquant des dangers et des obstacles à venir, tandis que des marques comme Kia préfèrent s’adapter et accélérer sur l’électrification de leur gamme. Qui a raison ? L’avenir dira quelle vision s’impose, mais une chose est sûre : les enjeux autour de la date de 2035 bouleversent durablement l’industrie automobile européenne. Ici, c’est la capacité à pivoter, innover et surprendre qui fera la différence !
Pour moi, chaque nouveauté auto, hybride ou full élec, reste une vraie source d’adrénaline. Derrière mon volant ou devant mon écran, je partage ma passion avec enthousiasme et sans prise de tête !
À l’heure où BMW rebat les cartes pour 2035, qui n’a jamais rêvé de prendre le volant d’une BMW M3 autrement qu’en achat classique ? Pour vivre l’expérience du leasing premium ou explorer la LOA, découvrez Joinsteer, expert des passions automobiles facilitées.
De l'achat, à la revente, au financement, en passant par les derniers projets de loi automobile, Voiture Malin est la référence de l'info automobile