La voiture électrique vient de pulvériser un record en France avec plus de 22 % de parts de marché sur le mois, une performance impressionnante qui annonce une vague de changements dans nos modes de déplacement. Pourtant, quand on regarde les chiffres sur l’année, la dynamique n’est pas aussi fulgurante qu’il n’y paraît… Pendant ce temps, l’hybride s’impose toujours comme le choix préféré des Français, reléguant le thermique et les PHEV dans l’ombre.
Cet engouement pour l’électrique s’explique notamment par le maintien de coups de pouce financiers et la volonté de verdir les flottes en entreprise. Autre facteur : les livraisons massives de modèles très populaires comme le Tesla Model Y en fin de trimestre. Mais l’euphorie du mois ne suffit pas à masquer une réalité plus contrastée : sur les neuf premiers mois de l’année, la progression des voitures électriques plafonne autour de 18 % du marché, avec même une légère contraction du volume total. Ça révèle à quel point la réussite des électriques dépend encore fortement des aides publiques et des réglementations, comme les systèmes de malus écologique.
En parallèle, les hybrides essence non rechargeables cartonnent sans avoir besoin de tels systèmes d’encouragement ! En septembre, ce segment a vu ses immatriculations bondir de presque 18 % et, cumulé sur l’année, la hausse atteint 34 %, propulsant la part de marché au-dessus de 43 %. Cela montre bien que la révolution électrique avance… mais sans détrôner (pour l’instant) l’indétrônable hybride, alors que l’essence, le diesel et les PHEV dévissent sévèrement.
Si l’on regarde plus largement, l’électrique s’installe petit à petit comme la seconde technologie la plus présente dans les voitures neuves, même si elle reste distancée de peu par l’essence classique qui résiste encore avec plus de 22 % de parts de marché (et un nombre d’immatriculations plus élevé que l’électrique). Par contre, pour le diesel et l’hybride rechargeable (PHEV), la descente est vraiment spectaculaire : le diesel tombe à un niveau historiquement bas avec moins de 5 % du marché, tandis que le PHEV baisse nettement aussi. Le GPL, de son côté, progresse légèrement sur le mois tout en restant une niche sur l’ensemble de l’année.
Pour résumer :
- Les hybrides essence non rechargeables dominent le marché avec plus de 60 000 ventes en septembre et une croissance soutenue de 34 % en cumul, captant plus de 43 % de parts de marché.
- Les électriques réalisent un carton sur le mois (environ 31 400 ventes, +11 %) mais stagnent sur l’année à 18 % de part de marché.
- Les voitures à essence reculent fortement (-25 % sur le mois) mais restent numéro 2 en volume sur l’année.
- Les PHEV chutent autant en septembre qu’en cumul annuel (-6 % sur le mois, -24 % sur l’année).
- Le diesel atteint un plancher minime, en recul de 22 % sur le mois et de près de 39 % sur l’année.
- Le GPL reste marginal avec une légère reprise mensuelle (+27 %) mais un recul sur l’ensemble de l’année.
À l’heure où tout change dans l’automobile, le rêve d’une Audi RS6 reste vivace. Explorez les solutions leasing auto avec Joinsteer pour concilier durabilité, plaisir et flexibilité sans compromis.
De l'achat, à la revente, au financement, en passant par les derniers projets de loi automobile, Voiture Malin est la référence de l'info automobile