Craquer pour une mini urbaine ou rouler fièrement dans une grosse berline ? Si l’on en croit une récente étude allemande, la réponse dépend souvent... du genre du conducteur ou de la conductrice. Les femmes optent massivement pour des voitures compactes et maniables, alors que les hommes préfèrent prendre le volant de modèles plus imposants et statutaires. Un écart de choix qui se mesure, chiffres à l’appui, jusque dans la taille des voitures et qui réserve quelques surprises !
Dans un univers automobile truffé de stéréotypes, cette nouvelle étude menée chez nos voisins allemands ne fait qu’attiser le feu : certains modèles séduisent clairement plus les conductrices que les conducteurs. L’Audi A1, par exemple, est très nettement plébiscitée par les femmes, devant des modèles comme la Hyundai i10, la Kia Picanto, la Fiat 500 ou la Nissan Micra. Ces compactes citadines, conçues pour l’agilité urbaine et la facilité de stationnement, dominent largement le top des véhicules féminins. D’ailleurs, parmi les trente voitures favorites des femmes, la quasi-totalité sont des citadines !
La toute première à s’extraire de ce classement d’habituées des centres-villes, la Dacia Sandero, n’arrive qu’en 29ème place. Ce schéma de choix n’est donc pas uniquement lié à une marque, mais bien à la taille et au gabarit : la tendance générale est aux modèles petits, maniables et pensés pour la mobilité en ville.
Mais cette préférence fonctionne aussi à l’envers ! Les hommes, eux, s’affichent beaucoup plus fréquemment au volant de grandes berlines premium. Audi A6, Mercedes Classe E, BMW Série 5… Ces modèles, symboles de statut social et souvent utilisés comme voitures de fonction outre-Rhin, sont largement dominés par le public masculin. Les femmes, elles, s’y intéressent jusqu’à 46 % moins souvent que la moyenne. Alors, plus la voiture est imposante et haut de gamme, plus le fossé de genre se creuse…
Il est néanmoins important de rappeler que ces chiffres révèlent des grandes tendances de marché, sans enfermer personne dans des cases. L’automobile reste avant tout une affaire de goût – mais ces statistiques ont de quoi donner matière à réflexion !
Les résultats ne concernent pas que des modèles allemands ! Chez les Françaises et Français, le schéma se répète : des citadines comme la Renault Twingo, la Peugeot 208 et les Citroën C1 et C3 rassemblent une forte majorité de conductrices, à plus de 52 %. Mais dès qu’on passe à des modèles plus grands ou plus puissants comme la Peugeot 308, la Citroën C4 ou le Renault Scénic (et même le Dacia Duster), la balance penche en faveur des conducteurs masculins. Pour l’anecdote, quelques modèles intermédiaires, tels que la Renault Clio ou le Renault Captur, s’inscrivent pile au milieu, sans prédominance nette d’un genre ou de l’autre.
Au-delà des préférences individuelles, l’étude met le doigt sur un fait plus global : le marché automobile allemand compte 62 % de voitures immatriculées au nom d’hommes, et 64 % des contrats d’assurance auto sont souscrits par eux. Forcément, plus la voiture gagne en standing et en prix, plus les conducteurs masculins sont surreprésentés. Mais ce constat n’est pas figé : la génération montante de conductrices prend petit à petit le volant… et la carte grise ! L’écart, marqué aujourd’hui, pourrait donc bien se réduire demain, preuve que l’automobile évolue avec son époque.
Nouvelle ou vintage, essence ou électrique, l’auto fait vibrer les foules et n’a pas fini de renouveler ses codes. Passion et trends se rejoignent, et l’avenir pourrait bien s’écrire au féminin… ou casser des stéréotypes, une génération à la fois !
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