Qui a dit qu’un week-end à la plage en électrique était mission impossible ? Spoiler : la réalité est bien plus cool qu’on l’imagine quand on part en famille à bord d’une Renault 5 E-Tech 150 ch. Planificateur intégré, gestion relax des recharges, surprise côté conso et vibe à bord : voici le récit d’un Paris-Deauville qui tord le cou aux clichés sur les e-road trips.
La veille du départ, la Renault 5 E-Tech 150 ch Roland-Garros est récupérée à 100 % de batterie. Dès les premiers détours pour embarquer les enfants chez les grands-parents, le niveau descend déjà de 15 % – rien d’anormal pour un début de voyage urbain façon tour de chauffe. Direction Canisy, près de Deauville, coffre maximal (326 L) et playlist fraîche dans les oreilles. Le planificateur de la voiture, powered by Google Maps (merci Android Automotive), la joue prévoyant : selon lui, il manquera 16 % à l’arrivée, à moins de prévoir une pause recharge. Spoiler là encore : la voiture propose d’arriver à 30 % de batterie, soit un simple stop à mi-chemin dès qu’on flirte avec les 40 % restants.
Si sur le papier, ce n’est pas la stratégie la plus méga-optimale (les spécialistes visent un créneau de charge 10-80 %), en vrai, c’est ultra-pratique : quand t’as un kid impatient à l’arrière, pas envie de jongler entre trois applis… Surtout que la circulation parisienne pousse à snober l’autoroute A13 bouchonnée. Avec un peu de Waze pour jouer les ninjas, la batterie s’use moins que prévu : résultat, à l’approche de la borne de recharge, il y a même un rab. C’est l’occasion de hausser un peu la cadence et de tirer profit de la charge rapide (jusqu’à 100 kW sur cette version Roland-Garros).
Premier stop : le temps d’un dej' improvisé, la voiture grimpe tranquillement à plus de 90 % de batterie. L’arrêt prévu (40 à 80 %) aurait pris une vingtaine de minutes, mais avec la pause repas et les enfants, t’oublies la montre... On repart zen, la R5 est carrément silencieuse et confortable, même dans les bouchons. Les sièges tiennent bien le dos, la conduite semi-autonome gère nickel les ralentissements et Android Automotive rend la gestion du son trop fluide.
Côté finition, la série Roland-Garros affiche un équipement complet, mais ce niveau de gamme élevé (36 490 €) pousse à être tatillon : le chargeur à induction couleur terre battue et l’embout du sélecteur style raquette font un peu cheap. Point stylé : l’inscription rétroéclairée “Roland-Garros Paris” sur la planche de bord.
Sur l’autoroute, la conso stabilisée à 16,1 kWh/100 km est plutôt cool (merci les ralentissements). À Deauville, il reste 56 % de batterie : assez pour explorer la côte sans se prendre la tête sur une recharge. Sur les petites routes normandes, la direction bien affûtée et la suspension un brin ferme ramènent des vibes GTI : fun, dynamique, ça relance fort (merci les 150 ch-245 Nm dispo direct). Le mode Éco assagit tout ça si tu veux conduire plus smooth avec la smala.
Retour time, il suffit d’une borne dispo à 5 minutes du spot loué : 15 minutes de charge pour remonter à 80 % le temps d’attraper des pizzas pour la soirée foot. Sur la route, le planificateur propose de rester sur autoroute sans pause, mais en famille, anticiper une recharge à Val-de-Reuil semble secure… sauf qu’il reste encore trop de jus pour charger à fond ! Finalement, la pause s’impose à Mantes-la-Ville : avec 35 % restants, 22 minutes de goûter pour remonter à 80 % suffisent. Ensuite, les 100 derniers km s’avaleront easy jusqu’à la maison via les routes du Vexin.
Bilan du week-end : jamais l’impression d’être bloqué par l’électrique. C’est vrai, une citadine thermique aurait pu zapper la case ravitaillement. Mais aucun des arrêts effectués (3 sur le week-end) n’a été justifié par la seule recharge : pauses repas, commandes et réglementaire après 2h de conduite. En prime, la conso moyenne sur plus de 650 km (ville, nationale, autoroute) s’est fixée à 15,7 kWh/100km – top pour la catégorie.
Côté UX digitale, un point à améliorer : le planificateur ne laisse pas assez de choix sur le timing et le niveau de charge voulu aux arrêts ou à l’arrivée, ce qui peut stresser les nouveaux venus. Même si tu règles le niveau batterie à l’arrivée, tu ne choisis pas cette cible pour chaque étape. Un détail, mais qui, optimisé, rendrait la mobilité électrique encore plus plug & play au quotidien, sans besoin d’applis tierces.
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