Donald Trump vient de frapper un grand coup en supprimant radicalement les amendes pour non-respect des standards CO2. Bye bye les fameuses sanctions qui forçaient les constructeurs à investir dans des voitures plus propres. Désormais, les géants du thermique comme GM, Ford ou Stellantis respirent, et s’apprêtent à relancer en force la production de SUV et de pick-ups essence, beaucoup plus rentables. Fini la peur de la sanction écologique, bienvenue aux économies massives pour l’industrie ! Raison officielle ? Redonner du souffle à un secteur auto sous tension et protéger le ‘libre choix’ des conducteurs. Sauf que dans les faits, cet ultra-relax du CO2 torpille tout l’élan des véhicules électriques, qui commençaient à grimper timidement aux États-Unis, bien loin encore des scores européens.
L’administration Trump prend clairement parti pour les moteurs thermiques : elle supprime non seulement les amendes CAFE, mais aussi les crédits d’impôt fédéraux à l’achat de voitures électriques et d’autres coups de pouce à la production de batteries. C’est acté : le retour du thermique est officiel, et les investisseurs verts peuvent repasser. Le résultat : la filière électrique se retrouve freinée, reléguée à la pause pendant que les V8 font leur come-back. Les constructeurs n’ont pas tardé à saisir la balle au bond et ressortent des moteurs mythiques qui faisaient vrombir l’Amérique d’avant. Résultat, l’électrique, déjà minoritaire avec moins de 10 % de parts de marché, risque de stagner tandis que le thermique engrange à nouveau les gros profits.
Coup de théâtre : cette réforme anti-CO2 pénalise en réalité... Tesla ! La marque pionnière dans l’électrique tirait largement ses bénéfices de la revente de crédits carbone à des constructeurs trop polluants. Jusqu’à présent, ces ventes représentaient près de 40 % de ses profits. Mais avec l’abandon des sanctions, plus personne n’est vraiment obligé de racheter ces crédits. Résultat : la valeur de ce business s’effondre d’un coup, passant de plus de 2 milliards à moins de 600 millions d’ici deux ans. Tesla risque de voir une part énorme de son chiffre d’affaires fondre, poussant Elon Musk à monter au créneau et à dénoncer une loi ‘insensée’. Le duel Trump-Musk ne fait que commencer, mais pour l’instant, Tesla doit sa survie à l’Europe, où la réglementation CO2 reste très stricte et la vente de crédits toujours d’actualité. La guerre des bagnoles ne fait que commencer : thermique et électrique n’ont pas dit leur dernier mot, mais Trump vient clairement de chambouler toute la donne.
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