Imaginez rendre votre voiture de location, serein·e… Jusqu’à ce qu’une notification tombe : votre carte bancaire vient d’être débitée de 440 dollars pour une rayure sur la jante ! C’est la mésaventure qui est arrivée à Patrick dans une agence Hertz high-tech d’Atlanta, où les vérifs ne sont plus assurées par un humain, mais par un portique truffé d’intelligence artificielle.
Si on connaissait déjà les IA qui diagnostiquent les pannes ou boostent les assistants vocaux, elles débarquent désormais dans le business de la location auto. Pourquoi ? Parce qu’elles repèrent des micro défauts à la chaîne, et plus vite que n’importe quel humain. Amazon a ouvert la voie, faisant désormais scruter ses fourgonnettes par des IA pour détecter le moindre accroc… et les loueurs de voitures sautent sur l’occasion, parfois au détriment du client lambda.
À l’instar d’Amazon et désormais Hertz, des agences de location testent ces arches bardées de caméras en version 2.0. En France, c’est ProovStation qui se positionne en leader, ses portiques analysant déjà chaque centimètre des véhicules à la recherche du moindre défaut.
Concrètement, l’inspection se fait en trois temps express : un scan du dessous, une analyse des roues, et un check-up méticuleux de toute la carrosserie. Le conducteur passe sous l’arche ; preuve à l’appui, une 3D détaillée du véhicule est générée en quelques secondes pour capturer tous les défauts, du clou dans un pneu à la fissure cachée sur le pare-brise, le tout sans intervention humaine et sans laisser passer aucune rayure. Forcément, ça optimise aussi la rentabilité du matos… et avale les coûts salariaux !
Revenons à Patrick : à peine sa Volkswagen rendue à l’agence, il reçoit la douloureuse. 250 dollars pour réparer la rayure sur une roue, 125 dollars pour la détection et l’estimation par IA, plus 65 dollars de frais administratifs. Total : 440 dollars. Et histoire de corser le tout, on tente de l’appâter avec une remise de 30 dollars s’il paie sans discuter, offre déclinée.
Patrick ne nie même pas la rayure, mais il hallucine face au montant et à l’empilement de frais « robots ». Impossible d’avoir un humain en ligne, il tourne en rond entre chatbot et formulaire. Réponse du service client ? Sous dix jours… tandis que la remise n’est valable que 7 jours. De quoi donner envie de tout snober — sauf qu’il s’agit de plusieurs centaines de dollars.
Interrogé sur sa nouvelle techno d’inspection, Hertz vante un chantier « plus rapide, précis, et transparent pour le client ». Pour les tarifs, silence radio : impossible de savoir si les factures sont vraiment plus salées avec l’IA qu’avec l’ancien système manuel. Alors même que les méthodes « à la main » étaient déjà sources de litiges… Résultat : la boîte compte déployer ces portiques dans 100 nouveaux aéroports US cette année. Pas sûr que la génération Z, adepte du service rapide mais allergique aux surcoûts cachés, adore le concept. Clairement, l’ère où l’IA passait inaperçue est révolue côté location auto… Gare aux futures mini-rayures, et à la note qui les accompagne !
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