Le géant automobile Stellantis traverse une tempête financière avec des pertes qui pourraient atteindre 2,3 milliards d’euros au premier semestre 2025. Face à une conjoncture difficile – nette baisse des ventes, restructurations internes, pressions géopolitiques – le groupe aborde les prochains mois comme un véritable crash test, tout particulièrement pour son nouveau PDG.
C’est la douche froide pour Stellantis sur ses deux marchés historiques ! En Amérique du Nord, les ventes s'effondrent de 25 %, soit 109 000 véhicules en moins sur le deuxième trimestre, lourdement impactées par la mise en place de surtaxes. En Europe, la situation est un peu moins tendue mais tout de même négative, avec une baisse de 6 % (50 000 voitures de moins), entre une gamme de produits en pleine mutation et l’attente de nouveaux modèles. Globalement, Stellantis a livré 1,45 million de véhicules dans le monde, ce qui marque un recul de 6 % par rapport à l’an dernier. Cette dynamique négative rend la tâche du groupe particulièrement ardue, entre concurrence féroce, régulations changeantes et monde économique bouleversé.
La période s’annonce d’autant plus délicate pour Stellantis que la direction elle-même est fragilisée. Le départ inattendu de Carlos Tavares après des désaccords de gouvernance a laissé la place à Antonio Filosa, qui doit relever un défi colossal : restaurer la confiance, mobiliser les équipes et rassurer des marchés qui scrutent chaque annonce du groupe. Avec la suspension des prévisions financières, les analystes et investisseurs attendent au tournant les prochaines publications et le cap que donnera la nouvelle équipe dirigeante.
La crise actuelle met en lumière les fragilités structurelles d’un géant aussi diversifié que Stellantis. Jusqu’à présent, la stratégie reposait sur la synergie entre de multiples marques et la polyvalence de l’offre. Mais cette recette fonctionne-t-elle encore dans une économie bouleversée, en surchauffe environnementale et risquant un morcellement commercial ? Entre les nouvelles normes CO₂ européennes, la flambée des taxes américaines ou la concurrence aiguisée des constructeurs chinois, Stellantis doit revoir ses priorités et accélérer sa mutation digitale et électrique. L’industriel reste aussi sous le feu des critiques concernant les retards sur ses modèles électriques et la crainte de voir d’importantes restructurations perturber l’emploi. Pour Antonio Filosa, c’est le moment de montrer que le groupe est capable d’un rebond, à la fois créatif, agile et résolument tourné vers l’avenir.
Même face à des bouleversements industriels comme ceux de Stellantis, le rêve automobile persiste. Opter pour le leasing d’une BMW Série 3, c’est accéder à l’excellence tout en maîtrisant son budget, une alternative séduisante en temps d’incertitude.
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