Voitures électriques

Renault Zoé : toujours reine de l’électrique d’occasion, mais tout n’est pas si simple

Renault Zoé : toujours reine de l’électrique d’occasion, mais tout n’est pas si simple

Le marché de la voiture électrique d’occasion prend un sérieux coup de boost : l’offre s’élargit avec l’arrivée de modèles plus récents, et la demande suit la cadence. Mais, surprise, la montée en puissance de l’électrique ne signifie pas pour autant une simple substitution aux thermiques, et la revente d’un modèle électrique réserve quelques surprises, que ce soit côté délais ou côté prix.

Petit focus : si t’es prêt à troquer ton vieux diesel ou ta première Renault Zoé contre une version plus branchée, il y a quelques points à ne pas louper pour surfer vraiment sur cette vague verte (mais pas sans embûches).

La Renault Zoé écrase le game des électriques d’occasion

Les chiffres ne mentent pas : les voitures électriques d’occasion récentes (âgées de 3 à 5 ans) pèsent désormais lourd, avec 58% des ventes du secteur professionnel. Clairement, la rotation de ce segment demande un peu de patience : il faut attendre en moyenne 158 jours pour revendre son électrique, mais les modèles stars – Renault Zoé, Peugeot e-208, Fiat 500e ou Tesla Model 3 – cartonnent toujours, grâce à une offre élargie et des valeurs sûres à la revente.

Petite nuance : la dynamique change selon que tu passes par un pro ou non. Les pros continuent de brasser l’essentiel des ventes avec 84% du marché, alors que la part n’est « que » de 76% pour les thermiques. Au passage, les stocks grossissent pour atteindre presque 59 000 véhicules.

Gros point à noter pour les millenials futés : le leasing cartonne (+34 % du marché des ventes électriques d’occase). C’est le Move du moment pour tester une électrique sans trop de risques sur la décote ou la fiabilité, alors que les pros et les flottes sont eux en léger repli.

Derrière la Renault Zoé, la Peugeot E-208 s'accroche à la seconde place, mais les volumes de transaction au T3 sont presque deux fois moindre.
Derrière la Renault Zoé, la Peugeot E-208 s'accroche à la seconde place, mais les volumes de transaction sont presque deux fois moindres.© Peugeot

Vendre son électrique d’occasion : patience (et parfois longueur de temps…)

Si tu pensais dégainer une électrique d’occasion et la revendre aussi vite qu’un modèle thermique, pas si vite ! Les délais moyens pour revendre explosent jusqu’à 160 jours (contre 151 précédemment). Cela reste toujours plus rapide que l’an passé, mais moins cool que pour l’essence, qui se revend en 139 jours en moyenne. À retenir : les moins de 3 ans partent en 141 jours, mais il faut tabler sur 206 jours pour les plus de 5 ans. Petite consolation, sur certains segments like D-SUV (ex : Tesla Model Y), ça peut tomber à 135 jours.

Attention à quelques modèles plus longs à écouler : DS3 Crossback (252 jours !), Nissan Leaf II (238 jours) ou Hyundai Kona (211 jours). Côté France, de grosses diff’ : revendre à Paris, c’est en moyenne 119 jours, mais en Pays de la Loire il faut patienter jusqu’à 198 jours. Autre fait qui peut rassurer : les électrifiées d’occasion parcourent moins de route, avec seulement 14 284 km au compteur en moyenne, preuve d’un usage urbain et d’une usure tranquille… même si les deals s’enchaînent de plus en plus.

Prix : parfois plus chers que le neuf !

Le marché de particulier à particulier (C2C) reste discret face au thermique, mais il grandit vite (+52% en un an) avec des voitures électriques d’environ 4 ans et demi d’âge, bien plus jeunes que la moyenne des diesels. Une électrique change de main 2,3 fois (vs 3,1 pour une thermique), et le temps de détention grimpe : 576 jours en moyenne.

Côté tarifs, attention au choc : une VEO de moins de trois ans coûte en moyenne 32 936 €, soit 18 % de moins que le prix du neuf hors bonus, qui frôle les 40 000 €. Pas mal, mais le plus intéressant, c’est que la perte de valeur se rapproche sérieusement de celle des thermiques : environ -15%. Mais attention, tout dépend du modèle ! Des urbaines très demandées comme la Renault 5 E-Tech ou la Citroën ë-C3 s’arrachent parfois plus cher qu’à l’état neuf (+10 % à +19 % pour les modèles rares ou pétés d’options). À l’inverse, des Tesla Model Y, Peugeot e-208 ou VW ID.3, beaucoup plus courantes, se prennent des décotes allant jusqu’à -25 %... D’où l’importance de bien viser avant d’acheter ou revendre pour ne pas se faire avoir !

Avis aux passionnés qui voient dans le boom de l’électrique une opportunité de rêver plus grand : acquérir une BMW i8 en leasing devient accessible, et grâce à Joinsteer, la LLD ou le dépôt-vente réenchantent l’expérience auto tout en gardant l’esprit électrique du moment.

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