Les voitures électriques d'occasion continuent de séduire, avec un marché qui s'emballe grâce à l'arrivée de modèles récents, parfaits pour répondre à une demande toujours plus branchée. Mais alors que la transition du thermique à l'électrique s'accélère, certains détails viennent casser l'image hype : délais de vente qui s'allongent, financement parfois compliqué, prix surprenants… Bref, acheter ou vendre un véhicule électrique d'occasion, ce n'est pas qu'une question de brancher ou pas !
Zoom sur la tendance du moment : plus de la moitié (58 %) des ventes concernent désormais des modèles récents, âgés de 3 à 5 ans, qui se revendent autour de 158 jours en moyenne. Les plus grands succès — Renault Zoé, Peugeot e-208, Fiat 500e ou Tesla Model 3 — restent les stars du secteur, portés par une offre abondante et une bonne cote à la revente. Les pros gardent la main sur la majorité des transactions, avec des stocks qui garnissent les parcs auto partout en France.
La grosse innovation, c’est le leasing qui cartonne : un véhicule électrique d'occasion sur trois y passe, séduisant surtout les particuliers qui cherchent à limiter les risques et à maîtriser leur budget, pendant que les flottes d’entreprises lèvent un peu le pied sur le segment.
Côté timing, il faut parfois s’armer de patience : il faut désormais 160 jours en moyenne pour revendre une électrique d'occasion, soit un délai qui rallonge (mais qui était encore plus long il y a un an !). En comparaison, une voiture essence ou diesel part en 139 jours. Les modèles récents (moins de 3 ans) partent plus vite, en 141 jours, mais pour les électriques plus âgées (plus de 5 ans), il faut compter plus de 200 jours ! Les SUV familiaux récents comme le Tesla Model Y se vendent, eux, plus vite (135 jours), tandis que certains modèles — DS3 Crossback, Nissan Leaf ou Hyundai Kona — rament encore plus (parfois plus de 250 jours !).
Les différences selon la région sont frappantes : en Île-de-France, ça file en 119 jours, dans les Pays de la Loire c’est près de 200 jours. Détail qui compte : les électriques d'occasion parcourent en moyenne 14 284 km seulement, preuve qu’elles restent surtout une affaire urbaine, avec peu d’usure malgré la hausse des transactions.
Le circuit entre particuliers reste discret, avec encore peu de transactions, mais il grimpe vite (+52 % sur un an) et séduit avec des modèles plutôt jeunes (environ 4 ans et demi d’âge), bien plus récents que les thermiques en occasion. À savoir : une voiture électrique d’occasion change de main moins souvent qu’une essence et reste détenue plus longtemps qu’avant.
Côté tarifs, la moyenne d’un véhicule électrique d’occasion de moins de 3 ans tourne autour de 32 936 €, soit 18 % de moins que le modèle neuf. Côté décote, elle se rapproche désormais des voitures thermiques avec une perte d’environ 15 %. Mais attention, il y a des exceptions qui font tourner la tête : certaines électriques urbaines — Renault 5 E-Tech, Citroën ë-C3 — s’arrachent plus cher que le neuf pour cause de rareté ou d’options exclusives (jusqu’à +19 % !). À l’inverse, les modèles très répandus comme la Tesla Model Y, la Peugeot e-208 ou la VW ID.3 perdent plus rapidement de la valeur, avec parfois des décotes allant jusqu'à 25 %.
À l'heure où le marché électrique redéfinit l'automobile, pourquoi ne pas rêver plus grand ? Un leasing sur une BMW Série 8 permet de concilier passion, maîtrise budgétaire et flexibilité, que ce soit pour un achat électrique ou thermique.
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