Une véritable révolution s'annonce chez Renault : la marque française fait disparaître le cuir de toutes ses voitures, préférant désormais des matériaux innovants et responsables. Renault emboîte ainsi le pas à d'autres constructeurs, soulignant son engagement éthique et écologique pour répondre aux envies d'une génération toujours plus soucieuse de l’impact de ses choix.
Le choix de tourner le dos au cuir n'est pas seulement un effet de mode, mais une réponse à une demande accrue pour des alternatives respectueuses de l'environnement. Les associations éthiques luttent vivement contre l’utilisation du cuir animal, incitant les marques à se réinventer. Chez Renault, la transition s’est opérée discrètement : désormais, impossible de commander un modèle avec une sellerie cuir, quelles que soient les finitions. La marque privilégie aujourd’hui des tissus synthétiques ou partiellement biosourcés, en phase avec une vision plus durable de l’automobile.
Le cuir animal soulève des questions éthiques majeures : pour beaucoup, utiliser cette matière dans un véhicule ou des accessoires devient inacceptable. Les constructeurs automobiles n’ont cependant pas attendu la pression grandissante pour explorer d’autres solutions. Le similicuir et le TEP (Tissu enduit de polymères) sont devenus incontournables, offrant aujourd'hui style et sensations équivalentes, sans faire appel aux ressources animales.
Certains défendent toutefois l’utilisation du cuir en rappelant qu’il provient d’animaux déjà abattus pour la consommation de viande. Mais pour une majorité croissante, poursuivre ce cycle, c’est perpétuer l’élevage industriel et l’abattage massif.
Difficile de trancher sans tomber dans le débat passionné. Renault, pourtant, a pris une décision claire en renonçant totalement au cuir sur ses modèles. Même les SUV haut de gamme, comme l’Austral ou l’Espace, ne font plus de place à la sellerie cuir, que ce soit pour les volants ou les leviers de vitesse. Ces postes clés sont désormais habillés de nouveaux textiles, que Renault qualifie de "biosourcés". À l’image d’autres constructeurs, la marque française s’inspire de matières végétales, tel que le chanvre, même si leur provenance n’est pas toujours 100 % naturelle.
Faut-il pour autant croire que le cuir était la matière la plus polluante ? Ce n’est pas si évident. Les nouvelles alternatives, comme le TEP ou le tissu classique, sont majoritairement issues du pétrole et nécessitent également des traitements chimiques. Voilà pourquoi choisir entre cuir authentique et simili écologique reste une question de compromis, mais une chose est sûre : Renault fait un pas de géant en redéfinissant le luxe automobile.
Journaliste automobile (et adepte de la mobilité innovante), passionné par tout ce qui révolutionne l’industrie et l’environnement.
La quête d’une conduite plus responsable n'écarte pas le rêve automobile. Grâce à la LOA sur des modèles iconiques comme la BMW M3, Joinsteer facilite l'accès à des véhicules d’exception tout en maîtrisant son impact écologique.
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