Sur nos voitures électriques ou premium, ces fameuses poignées qui se fondent dans la carrosserie sont devenues ultra-tendance. Des modèles stars comme la BMW iX3 ou le Mercedes GLC les exhibent fièrement, et pas mal d’utilisateurs y voient un symbole de modernité et de tech attitude sur quatre roues. Superbes, ces poignées ultra-lisses promettaient un look futuriste et une meilleure aérodynamique. Mais surprise : la Chine, leader du marché automobile, compte les bannir, envisagent leurs régulateurs… avec interdiction totale des poignées dites « totalement escamotables » dès 2027 !
Alors, ces poignées sont-elles vraiment performantes sur le plan de l’aérodynamisme ? Spoiler : pas tant que ça. Leur contribution à la réduction de la traînée reste ultra-minime (dans les 0,005 à 0,01 point de gain). Résultat : tu économises à peine 0,6 kWh aux 100 km. Pour donner une idée concrète, ça fait grosso modo 12 centimes gagnés tous les 100 km, soit 1,20 € pour 1 000 km… Pas le Pérou ! À côté de ça, ces poignées boostent le coût de prod', ajoutent 7 à 8 kg de composants électriques, et coûtent trois fois plus cher que leurs homologues mécaniques traditionnelles. Le pire ? Leur taux de pannes est huit fois supérieur, et ça peut représenter jusqu’à 12 % des réparations dans certaines marques.
Au-delà du simple aspect pratique, il y a un vrai souci de sécurité : en cas d’accident ou de panne (genre batterie HS ou gel du moteur électrique qui gère la poignée l’hiver), la portière peut devenir impossible à ouvrir. Plusieurs accidents dramatiques en Chine ont prouvé que les occupants pouvaient se retrouver piégés, surtout lors d’inondations ou si les secours doivent intervenir mais que la poignée ne répond pas. D’ailleurs, lors de crash-tests spécialisés, ces poignées électroniques n’obtiennent qu’un taux de réussite de 67 % pour l’ouverture en cas de choc latéral, contre 98 % pour les poignées standards. Cerise sur le gâteau (ou pas) : la fréquence des incidents « WTF » explose, à commencer par une augmentation de +132 % des signalements de doigts d’enfants coincés (parfois même cassés), et des automobilistes obligés de casser leur propre vitre pour sortir…
Face à une telle accumulation de risques et de galères, la Chine prend les devants et veut imposer une réglementation beaucoup plus stricte sur ces poignées, en demandant notamment une solution mécanique de secours obligatoire. Plusieurs constructeurs n’ont pas attendu : certains optent déjà pour des poignées semi-affleurantes, dotées d’un câble de secours classique. Même des boss du secteur dézinguent publiquement la tendance des poignées tout-électrique, jugées dangereuses et trop gadgets. Mais l’impact va bien au-delà du pays ! Les voitures destinées au marché chinois étant aussi exportées partout, une interdiction là-bas pourrait entraîner la chute généralisée de ces gadgets design à l’international. Côté Europe, le mouvement suit : en 2026, on ne pourra plus avoir les cinq étoiles Euro NCAP si certains éléments de commande essentiels ne sont accessibles que via des écrans tactiles, sans bouton physique. La Chine, déjà en avance sur cette réflexion, veut également limiter d’autres fonctions automobiles innovantes, comme le freinage « one pedal »…
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