Se déplacer dans la capitale n’a jamais été aussi compliqué pour les automobilistes parisiens. Entre les galères de stationnement et les restrictions à tout-va, enfourcher sa propre voiture, c’est un vrai parcours du combattant. Pendant ce temps, les énormes cars de touristes, limousines flashy et, plus récemment, les convois de quads défilent joyeusement dans Paris. Oui, tu as bien lu ! Les quads Yamaha s’offrent la capitale, sous les regards médusés des habitants.
Alors que les locaux s’arrachent les cheveux, Paris est désormais le terrain de jeu rêvé pour les visiteurs venus du monde entier, qui sillonnent la ville en tuk-tuk, en limousine et désormais... en quads Yamaha. Ce phénomène prend de l’ampleur, et pas seulement en journée : les quartiers chics et les petites rues voient débarquer des hordes de quads, bien plus habitués aux montagnes qu'à l’asphalte parisien. Une tendance qui laisse perplexe face à la logique de la mobilité douce prônée par la ville.
Impossible de passer à côté de cette nouvelle mode : la location de quads Yamaha, thermiques comme électriques, conquiert le cœur des touristes qui veulent découvrir Paris autrement. Ces engins bruyants filent en rang serré sur les avenues à la tombée de la nuit, créant la scène parfaite pour des selfies devant la Tour Eiffel, l’Arc de Triomphe ou sur les quais de Seine. Mais, avouons-le, difficile de défendre l’idée d’une mobilité écolo avec une aussi grosse empreinte carbone et de telles nuisances sonores ! À ce stade, ça ressemble plus à un rodéo qu’à une balade champêtre.
Légaliser (même encadrée) l’usage du quad Yamaha dans Paris, ça fait forcément des émules chez les entrepreneurs. Résultat ? Une flopée de boîtes proposent désormais des balades touristiques en quad, souvent à des prix très attractifs : 1h30 de convoi pour moins de 60 € avec tout inclus (location, équipement, guide), elles promettent un Paris by night inoubliable. C’est le carton plein auprès des visiteurs étrangers, qui veulent avant tout retrouver des sensations fortes et profiter du bruit des moteurs. L’électrique ? Sympa, mais c’est le thermique qui attire les foules.
Tu te demandes sûrement comment c’est possible ? Simple : la mairie de Paris donne son feu vert à ces aventures motorisées, tant que les quads sont immatriculés. Aucun souci à l’horizon côté légalité ! Et pendant que la ville axe sa communication sur les mobilités douces, elle laisse cohabiter sans complexe ces balades en quad en plein centre-ville. Pour les entrepreneurs du secteur, c’est tout bénef’ et les touristes en profitent, quitte à bousculer la tranquillité des riverains. Morale de l’histoire : à Paris, le quad Yamaha a (vraiment) droit de cité !
Journaliste digital et fan de sports mécaniques, je scrute la mobilité urbaine depuis des années pour en dévoiler chaque coulisse.
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