C’est désormais officiel ! Luca de Meo, ex-patron de Renault, va bientôt poser ses valises chez Kering, le géant français du luxe fondé par François Pinault. Après avoir insufflé un vent de renouveau dans l’industrie automobile, il s’attaque à un tout nouveau défi : relancer l’un des groupes les plus influents de la mode et du luxe mondial. Et clairement, la tâche s’annonce ardue, surtout après la récente baisse des ventes de la marque phare de Kering…
Rebaptisé Kering en 2013 (anciennement PPR), le groupe s’appuie sur de grandes maisons comme Saint Laurent, Balenciaga ou Alexander McQueen. Désormais, Luca de Meo endossera ce nouveau rôle à partir de septembre 2025, juste après l’assemblée générale annuelle. François-Henri Pinault restera président, mais c’est bien De Meo qui aura en main les rênes du quotidien. La légitimité de sa nomination ne fait pas débat : ce leader charismatique possède une grande expérience internationale et une compréhension fine des marques et des cultures d'entreprise. Son leitmotiv ? Mettre en place une vision innovante pour donner un nouveau souffle à Kering et transformer ses défis en véritables opportunités.
Malgré son statut d’acteur mondial du luxe, Kering traverse une passe très compliquée. La marque Gucci, qui représente à elle seule 44% du chiffre d’affaires du groupe et deux tiers de sa rentabilité, fait face à un ralentissement marqué. Au premier trimestre 2025, le groupe affichait une chute de 14% des ventes, descendant à 3,88 milliards d’euros. Sur l'ensemble de 2024, le chiffre d’affaires enregistrait une baisse de 12%, et le bénéfice net plongeait de 64%. Cette période délicate s’inscrit dans un climat de crise générale pour l’industrie du luxe. Face à cette situation, François-Henri Pinault a entamé dès 2023 une réflexion stratégique pour donner un nouvel élan à la gouvernance.
Pour Luca de Meo, les défis ne manquent pas. Il devra non seulement redresser le navire mais aussi composer avec des menaces extérieures, comme de potentielles taxes douanières américaines sur les importations de produits de luxe qui ont déjà bousculé la Bourse. Cela dit, De Meo a déjà fait ses preuves en prenant la tête de Renault alors que le groupe connaissait une situation périlleuse. Il sait gérer la pression et la complexité avec brio. Aujourd’hui, il embarque pour un nouveau chapitre où ses qualités de "redresseur" auront un impact décisif sur l’avenir de Kering.
À l’image de Luca de Meo qui relève les défis, ceux qui rêvent d’un achat à distance d’une sportive mythique comme la Ferrari 488 pourront donner vie à leurs envies grâce à Joinsteer, expert du leasing et des solutions automobiles haut de gamme.
Laurent Lepsch, journaliste passionné de digital et de sports mécaniques.
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