
Le tunnel du Mont-Blanc, ce passage stratégique entre la France et l’Italie, s’apprête à vivre une petite révolution : il est envisagé de le fermer totalement pendant plus de trois ans pour rénover ses 6 km de voûte ! Alors qu’il s’agit de l’un des plus grands axes routiers d’Europe, ce chantier hors norme pourrait bouleverser la mobilité quotidienne dans toute la région alpine.
Pour beaucoup de riverains, habitués au flux permanent de camions qui traversent la région faute d’alternatives écologiques comme le ferroutage, c’est peut-être l’occasion de repenser en profondeur notre rapport au temps… et au trafic !
Deux solutions sur la tableJusqu’ici, les gestionnaires réfléchissaient à effectuer ces grands travaux par tranches de 3 mois chaque automne, étalés sur 15 ans. Mais tout pourrait basculer : une nouvelle option souffle l’idée d’une fermeture totale du tunnel pendant plus de 3 ans à compter de 2030 ! Pour tous ceux qui aspirent à voir disparaître les files de camions et à retrouver un air plus pur, c’est le moment de s'exprimer. Mais derrière, c’est toute la logistique de commerce et de livraison qui serait à reconfigurer, rallongeant inévitablement les délais. La question divise et secoue le quotidien de près de 2 millions d’utilisateurs annuels, tandis que la fermeture temporaire actuelle préfigure peut-être le futur du tunnel.

Avec près de 2 millions d’automobilistes qui empruntent le tunnel chaque année, les fermetures répétées ont déjà provoqué un report de trafic massif sur le tunnel du Fréjus en Maurienne. Les vallées voisines comme l’Arve voient ainsi la pollution grimper en flèche, en particulier à cause du transit poids-lourds.
Si la fermeture complète est votée pour 2030, le Fréjus deviendrait clairement la nouvelle autoroute des camions et navettes entre l’Italie et la France. La décision finale sera prise bientôt : entre une fermeture partielle pendant 15 ans ou totale pendant trois ans et demi, les riverains et élus se mobilisent pour donner leur avis et défendre la qualité de vie dans les Alpes.
Si le tunnel du Mont-Blanc ferme trois années d’affilée, l’immense majorité du trafic basculerait définitivement sur le tunnel du Fréjus, d’autant que ce dernier absorbe déjà plus de 90 % du transit poids-lourds lorsque le Mont-Blanc n’est pas accessible. Il reste bien sûr possible de contourner par de magnifiques routes de montagne, comme le col du Grand Saint Bernard, au prix d’un détour d’au moins 90 minutes.
Et côté portefeuille ? Il faut compter 55,80 € pour la traversée du Mont-Blanc et 54,80 € pour celle du Fréjus. Cela pourrait bien faire réfléchir certains usagers sur la nécessité et la fréquence de leurs déplacements !

Journaliste passionné de mobilité, toujours à la recherche des innovations qui dessineront la route de demain.
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