Tu pensais que le plastique se limitait aux pare-chocs et à l’intérieur bling-bling de ta voiture ? Eh bien non ! Le plastique s’est discrètement invité là où on s’y attend le moins : collecteurs d’admission, carters d'huile, et même certains bouchons. Pourquoi cette nouvelle tendance ? Principalement pour réduire les coûts de fabrication, car fabriquer des pièces en résine revient moins cher qu’en acier ou en aluminium. Mais ce n’est pas tout : le plastique vient aussi alléger ton bolide de quelques grammes – un bon moyen de gratter un max de points lors des homologations, où chaque gramme compte. Mais alors, est-ce que ça tient la route par rapport aux bonnes vieilles pièces métalliques ?
Si tu n’as jamais jeté un œil sous ta voiture, c’est compréhensible… Mais ceux qui font la vidange eux-mêmes ont sûrement déjà remarqué un carter d’huile avec une drôle de couleur noire et une texture qui rappelle tout sauf le métal. Hello la résine composite ! Cette innovation a été adoptée d'abord sur les poids lourds : les constructeurs y gagnent énormément côté poids, ce qui compte pour des pièces aussi volumineuses. Sur nos voitures, le gain est moins gigantesque, mais toujours bon à prendre (combien de grammes économisés ? Additionnés partout sur la voiture, ça finit par compter !).
Mais le plastique pour ces pièces vitales, c’est vraiment une bonne idée ? Pas totalement nouvelle — les collecteurs d’admission en plastique existent depuis le début des années 2000 et sont devenus super courants, avec en bonus des performances et du poids en moins. Par contre, pour les carters d’huile, le plastique a aussi apporté son lot de petits soucis, comme en témoignent certains groupes de conducteurs américains qui ont essuyé les plâtres après des fuites ou des remplacements répétés.
Le souci avec la résine polymère, c’est qu’elle ne réagit pas du tout pareil à la chaleur par rapport à du métal. Résultat : un carter d’huile en plastique va se dilater différemment – ce qui peut entraîner des petites fuites à la longue, surtout constatées chez certains modèles de marques américaines populaires. Parfois, il a même fallu remplacer plusieurs fois le carter après l’apparition de fuites. Sans oublier que le plastique dissipe moins bien la chaleur que le métal : une info à garder en tête si tu roules fort avec une sportive, car l’huile peut vite chauffer et user les pièces plus vite.
Mais il ne faut pas jeter le plastique avec l’huile usagée ! Côté positif, le plastique est carrément moins cher à produire pour les constructeurs. Son moulage permet aussi des formes ultra variées, ce qui est un atout dans la conception de carters compartimentés et évite les soucis d'huile stagnante dans les coins.
Les collecteurs d’admission en plastique apportent une vraie plus-value côté performances : leur surface interne, très lisse, favorise la circulation de l’air, ce qui est recherché dans les conduites d’air. À l’inverse, le métal demande tout un polissage interne pour atteindre ce niveau de fluidité – donc plus de temps et de coût de prod. Entre économies, gain de poids et gains techniques, le plastique trace sa route sous nos capots… même s’il reste perfectible sur certains points.
À bien y regarder, l’innovation technique dans l’automobile a toujours su manier l’art du compromis. À l’image d’une Porsche 911 Carrera, combiner performance et accessibilité devient possible grâce au leasing ou à la LOA avec Joinsteer, prolongeant le plaisir d’innover jusque dans votre garage.
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