Tu envisages de craquer pour une belle occasion ? Fais attention au piège du kilométrage falsifié. Aujourd’hui, manipuler un compteur est loin d’être complexe pour un pro ou un escroc, et ça peut te coûter beaucoup plus cher que tu ne l’imagines. Une récente étude menée par Carvertical, spécialiste de l’historique automobile, révèle que cette arnaque atteint des montants astronomiques en Europe, tout particulièrement en France.
Faire une bonne affaire en achetant d’occasion, c’est cool, mais il y a toujours des risques. Outre les pépins mécaniques, le marché pullule d’arnaques, avec la fraude au kilométrage en tête de liste. Détecter cette magouille figure parmi les défis les plus coriaces pour les acheteurs. D’après Carvertical, près de 5 % des véhicules d’occasion en Europe affichent un compteur manip’, c’est énorme !
No joke : au-delà du nombre de voitures concernées, c’est surtout le coût global qui fait flipper ! Toujours selon Carvertical, cette fraude représenterait un manque à gagner d’environ 5,3 milliards d’euros chaque année en Europe, dont 1,15 milliard rien qu’en France.
Pour donner une idée, imagine un véhicule trafiqué vendu à 10 000 € alors qu’il ne vaudrait que 5 500 € avec son vrai kilométrage. Plus la voiture est premium, plus la perte pour l’acheteur explose : certains paient des dizaines de milliers d’euros en trop, sans même s’en rendre compte. Les montants sont plus importants en Europe de l’Ouest où les prix sont plus élevés. Et même si on peut douter un peu de l’objectivité de Carvertical (c’est aussi leur business de vendre des rapports d’historique), une évaluation du Parlement européen donnait déjà une fourchette gigantesque de 1,31 à 8,77 milliards d’euros. Bref, il y a un vrai sujet.
Au-delà d’informer sur les dangers, Carvertical met aussi le doigt sur l’une des causes principales du problème : le manque de connexion entre les bases de données des pays européens.
La fraude touche surtout les véhicules importés. En France, le service Histovec permet de tracer le kilométrage lors des contrôles techniques, mais il galère à récupérer l’historique quand le véhicule a roulé hors de l’Hexagone. D’autres pays, comme la Belgique ou les Pays-Bas, ont des systèmes super efficaces (Car-Pass, RDW), mais comme chaque Etat avance à son rythme, il reste des failles de ouf. L’Allemagne, leader de l’export, n’aide pas beaucoup niveau partage (merci RGPD), alors même que leurs systèmes ultra-évolués permettraient de suivre chaque voiture à la trace.
Bon élève, la Suède (et sa voisine la Finlande) fait figure d’exemple, parce que leurs agences publiques permettent de consulter l’historique de chaque voiture, même après une exportation. C’est le top de la transparence automobile et clairement un modèle à suivre ! Carvertical pousse pour que l’Union européenne s’aligne et propose un vrai système unifié, qui mettrait enfin fin à la jungle actuelle et aiderait vraiment à lutter contre la fraude.
Comme le dit le patron de Carvertical : la question, c’est surtout de savoir s’il faut privilégier la protection d’infos qui ne concernent pas la vie privée au détriment de l’intérêt collectif. La route vers une Europe digitale et sécurisée est longue… Alors, prêt à démasquer les compteurs truqués ?
Fan d'autos sur circuit comme derrière un volant virtuel, je partage ici ma passion et mes tips pour acheter sans se faire piéger. Si tu veux rouler bien entouré, checke toujours l’historique et reste alerte !
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