On pourrait croire que l’Allemagne, leader européen en matière d’industrie automobile, serait la première à rouler exemplairement… Surtout au sommet de l’État. Pourtant, une récente enquête menée par une ONG soulève un paradoxe : alors que le pays défend ardemment la cause électrique à travers l’Europe, une écrasante majorité de ses ministres roulent encore dans de grosses berlines bien polluantes. Vraiment crédibles, ces donneurs de leçon ?
Le dernier rapport "Dienstwagen-Check" publié par l’ONG environnementale Deutsche Umwelthilfe est sans appel : sur les 11 ministres fédéraux, 7 se font épingler pour l’empreinte carbone XXL de leur voiture de fonction. Mention spéciale (carton rouge !) au ministre-président de Bavière et son impressionnant BMW X7 M60i xDrive qui crache 292 g de CO₂/km. À l’opposé, seulement 4 ministres ont sauté le pas de l'électrique, mais pas dans de petites citadines : Mercedes EQS SUV, BMW i7 ou encore Audi Q6 e-tron. Une stat' qui fait grincer des dents ? 63% des véhicules de fonction (151 sur 238) dépassent les seuils d’émission européens fixés à 93,6 g de CO₂/km. Et sur tout ce joli parc roulant fédéral et régional, seuls 87 véhicules sont 100% électriques. Oui, la part d’électriques progresse un chouïa, mais on est loin du modèle irréprochable attendu quand on sait que ces mêmes dirigeants poussent industriels et citoyens à faire mieux.
Ça pique : pendant que l’Europe presse les constructeurs et citoyens à passer à la voiture 100 % électrique, bon nombre de responsables allemands continuent de sillonner les routes en SUV thermiques ou hybrides rechargeables particulièrement polluants. Le comble ? Le ministre des Transports, censé être le visage d’une mobilité propre, roule dans un BMW M760e xDrive, un hybride plug-in pas franchement exemplaire en CO₂. Au-delà de ces incohérences, il faut aussi savoir que beaucoup de politiciens disposent en fait de plusieurs véhicules de fonction (mais un seul a été pris en compte pour le classement !). L’ONG entend maintenant aller plus loin : elle ne se limitera plus à compter les modèles électriques, mais s’intéressera aussi à leur efficacité réelle, sachant que la consommation moyenne des modèles étudiés varie entre 14 et 24 kWh/100 km.
Nouvelle ou ancienne, thermique ou électrique, l’automobile me fascine depuis toujours. D’ailleurs, derrière le volant comme derrière l’écran, j’aime en parler avec énergie et passion !
Ce paradoxe politique autour du passage à l’électrique rappelle qu’acquérir un véhicule, de rêve comme une BMW Série 8, devient plus flexible grâce à la LOA via Joinsteer. L’occasion de changer de monture selon vos envies et vos convictions.
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