L'idée de rouler sans aucune émission polluante fait rêver. Et c'est justement la promesse que la voiture à hydrogène met en avant ! Pourtant, même si certains politiques français militent pour ne pas ranger l'hydrogène au placard sur le segment des voitures grand public, de nombreux obstacles persistent. Coût, efficacité du puits à la roue, stockage complexe et dépendance à des matériaux rares : la technologie n'a pas (encore) convaincu. Aujourd'hui, l'hydrogène reste cantonné aux poids lourds, comme les camions de livraison ou les bus, et très peu utilisé chez les particuliers.
Les start-ups qui travaillent sur l’hydrogène espèrent toujours décrocher des aides massives de l’État, mais ça risque de devenir mission impossible. Le dernier plan gouvernemental, la “Stratégie nationale hydrogène”, met clairement l’accent sur l’industrie lourde et le transport professionnel, comme pour les trains ou les camions, mais oublie les voitures et petits utilitaires. Pour les responsables politiques locaux, comme le sénateur Jacques Grosperrin, c'est un vrai gâchis : rien n'est fait pour accompagner la voiture à hydrogène pour le grand public, ni pour déployer un réseau de recharges accessible à tous. Pendant que d’autres pays investissent massivement dans cette filière, la France semble tourner la page du rêve hydrogène pour les automobilistes lambda.
Produire de l’hydrogène propre, c’est loin d’être simple. Aujourd’hui, plus de 85 % de l’hydrogène dans le monde est obtenu grâce à des énergies fossiles, donc très loin du côté “écologique” : émissions de CO2 à la clé, et aucune alternative verte disponible à grande échelle. Certes, il existe des technologies pour améliorer les piles à combustible (et passer outre certains matériaux rares comme le platine), mais d'autres défis techniques persistent. Stocker efficacement l’hydrogène, par exemple, reste un casse-tête : la version liquide est possible, mais il faut dépenser énormément d’énergie juste pour la garder au froid ! Clairement, pour l’instant, l’hydrogène semble réservé là où la batterie électrique ne peut pas vraiment s’imposer, comme dans l’aviation ou le maritime.
Journaliste passionné d’automobile et de mobilités, convaincu que la route vers l’innovation passe aussi par la réalité du terrain.
Si l’hydrogène pose question pour l’avenir, le rêve automobile perdure avec des modèles iconiques comme la BMW M3. Pour concrétiser cette passion, la LOA via Joinsteer offre une solution sur-mesure facilitant l’accès à des véhicules d’exception.
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