Après avoir laissé filer leur projet de fusion, Nissan et Honda reviennent en force pour défier les géants chinois du numérique. Leur arme secrète ? Un logiciel commun, co-développé à 100 % au Japon, qui va équiper la majorité de leurs futurs modèles. Ici, pas de fusion classique, mais une alliance sur le digital qui ressemble à une révolution dans l’automobile japonaise.
Face à une industrie auto transformée par la tech, Nissan et Honda avancent main dans la main pour créer une plateforme logicielle commune, entièrement pensée et conçue chez eux. L’objectif : reprendre le contrôle sur tout ce qui fait aujourd’hui la valeur d’une voiture connectée – de l’architecture logicielle aux data des utilisateurs. Cette fois, on oublie Android Automotive et les solutions occidentales : la souveraineté numérique made in Japan n’a jamais autant compté.
Ce pari s’annonce ambitieux, tant pour l’unification de la collecte des données que pour la possibilité de proposer des options à la carte, à monétiser facilement (infodivertissement, assistance avancée, MAJ en ligne...). Les constructeurs chinois l’exploitent déjà à fond : il est temps pour Nissan et Honda de revenir dans la course !
Un des aspects clés de ce nouveau deal : standardiser aussi bien les logiciels que certains composants techniques comme les microprocesseurs et moteurs pour booster l’efficacité, réduire les coûts et gagner en rapidité. De quoi mutualiser des achats restés trop éclatés jusqu’ici.
Pourquoi ce big move ? Car aujourd’hui, ce sont clairement les constructeurs chinois qui imposent le tempo mondial de l’innovation embarquée. Sur beaucoup de modèles électriques accessibles, ils offrent déjà des assistants vocaux boostés à l’IA, des MAJ à distance, des services de navigation ou de streaming bluffants, tandis que les grands japonais galéraient à suivre. Un sacré revers pour Nissan et Honda, qui faisaient office de références globales en fiabilité il y a peu.
La pression est partout : il faut reconquérir du terrain en Chine et sur les marchés occidentaux, où les consommateurs veulent une expérience digitale incroyable, des services personnalisables et un lien seamless entre leur smartphone, leur voiture et leur lifestyle. En parallèle, il s’agit aussi de définir une « Japanese touch » sur la gestion de la data auto, et d'affirmer leur autonomie logicielle – un enjeu industriel aussi crucial aujourd’hui que la maîtrise des moteurs il y a vingt ans.
Aucun risque de perdre l’identité de chaque marque cependant. Chacun développera son propre design, ses interfaces et ses parcours clients, tout en profitant d'un code partagé pour être ultra agile. Les premiers modèles dotés de cette plateforme pourraient arriver dès la prochaine génération. Mais le challenge est immense : refondre l’architecture, garantir la sécurité, monétiser, créer de nouveaux partenariats… Tout doit aller beaucoup plus vite que par le passé pour assurer la réussite de ce tournant historique.
À l’image du logiciel japonais repensant l’expérience auto, le leasing d’une BMW Série 3 via Joinsteer transforme votre rêve automobile : simplicité, garanties et flexibilité accompagnent chaque virage d’une nouvelle mobilité.
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