Un vent de révolte souffle sur l’automobile en Europe ! Bruxelles envisagerait sérieusement d’interdire l’achat de véhicules thermiques pour les flottes d’entreprises et les loueurs à partir de 2030. C’est le genre de projet qui peut faire trembler tout un secteur, alors même que beaucoup pensaient que l’Union européenne allait peut-être faire machine arrière. Mais non, Bruxelles accélère, et prépare déjà une nouvelle réglementation pour organiser la fin du thermique dans les flottes pros. Avec près de 60 % des ventes de voitures neuves réalisées auprès des entreprises et loueurs, le levier est immense pour atteindre les ambitieux objectifs climatiques du plan "Fit for 55". Pour l'instant, les détails officiels manquent, mais la Commission européenne a confirmé être à pied d'œuvre sur une réglementation spécifique aux flottes.
Cette proposition vise à créer une grosse dynamique : les flottes d’entreprises alimentent massivement le marché de l’occasion. Si elles passent à l’électrique, les modèles d’occasion deviendront plus nombreux et accessibles. Mais de l’autre côté, la grogne monte. Plusieurs politiques allemands, comme l’eurodéputé Markus Ferber, dénoncent l’initiative, arguant que les entreprises devraient acheter uniquement des modèles électriques alors que le réseau de recharge reste sous-développé. Côté entreprises, des dirigeants comme Nico Gabriel (DG de Sixt) jugent la mesure totalement déconnectée du terrain. Selon eux, le manque de bornes pourrait décourager les vacanciers d’utiliser la location et priver les particuliers de voitures abordables. Les industriels eux-mêmes, avec la VDA (fédération allemande de l'automobile), alertent sur les conséquences : possible perte d’emplois et coup dur pour la compétitivité européenne.
Rien n’est encore acté, mais l’adoption d’une telle règle forcerait les entreprises à revoir toute leur gestion de flotte : investissements massifs dans les bornes de recharge, acquisition de véhicules 100 % électriques, hausse des coûts à court terme... Les loueurs seraient obligés de renouveler l’intégralité de leur parc, ce qui pourrait grimper les prix pour les utilisateurs occasionnels. Côté positif ? L’offre de modèles électriques d’occasion gagnerait peut-être (enfin !) en maturité : plus de choix, des tarifs accessibles, une électrification plus rapide du parc roulant. Côté obstacles, la capacité inégale des infrastructures de recharge en Europe reste un mur difficile à franchir. Le débat promet d’être électrique (sans mauvais jeu de mots !) au Parlement européen. Pour certains, Bruxelles tient là un levier décisif pour la transition énergétique. Pour d’autres, ce pari peut fragiliser une industrie déjà au bord de la surchauffe.
Que la voiture soit thermique ou électrique, l’essentiel c’est de rouler vers le futur. Passionné et curieux, je partage avec vous les enjeux qui feront l’automobile de demain !
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