
Laisser tourner le moteur à l’arrêt, même "pour deux minutes" devant l’école ou la boulangerie, n’a rien d’anodin: c’est interdit par le Code de la route. À la clé, une amende forfaitaire de 135 € et, si le véhicule gêne ou met en danger, une possible immobilisation. Face à cette habitude encore trop répandue, de plus en plus d’élus locaux musclent le ton pour faire respecter la règle, au nom de la santé publique et du calme aux abords des écoles. Couper le contact a un vrai impact local sur l’air et le bruit.
On ne peut pas dire "je ne savais pas": le Code de la route proscrit explicitement un véhicule stationné moteur allumé, qu’il y ait ou non quelqu’un à bord. Cette entorse, banalisée au quotidien, reste pourtant une infraction claire, née d’un principe simple: limiter les émissions inutiles et protéger la qualité de l’air que tout le monde respire. Feux de détresse ou warning ne donnent aucun passe-droit: la loi vise le moteur tournant à l’arrêt, point.
Déposer un enfant, récupérer une baguette, faire un "stop & go" express… Les occasions de ne pas couper le moteur pendant quelques secondes sont innombrables. Et souvent, on se gare à la va-vite, warnings allumés, en se disant que ça passe. Sauf que non: feux de détresse ou pas, le moteur tournant à l’arrêt reste une infraction, et c’est tout. C’est tentant parce que pratique, mais c’est aussi inutilement polluant et bruyant pour le voisinage.
Le texte est clair: l’article R318-1 impose de ne pas émettre de fumées ou gaz incommodants, dans des conditions qui nuisent à la santé et à la sécurité publiques. Dans la vraie vie, beaucoup de polices municipales tolèrent "l’arrêto-minute", faute de places et pour fluidifier devant les écoles. Mais elles peuvent parfaitement verbaliser et rappeler la règle, parce que l’infraction est bien réelle. Le but est simple: éviter des émissions à l’arrêt qui s’accumulent sous les fenêtres, surtout quand plusieurs véhicules font la même chose. Et contrairement à une idée reçue, l’arrêt puis le redémarrage d’un moteur moderne ne "consomment pas plus" que le ralenti prolongé.
Côté sanctions, on parle d’une amende de 4e classe: 135 € (sans retrait de point). En cas de stationnement vraiment gênant ou dangereux — hygiène, tranquillité, sécurité, droit à réparation des usagers — l’immobilisation du véhicule peut aussi tomber. Seule vraie exception: par grand froid, la mise en route à froid autorise temporairement le moteur en marche pour des raisons techniques et de sécurité. Le tarif peut grimper en cas de majoration si vous payez en retard, ce qui rend la note encore plus salée. Retenez aussi qu’un véhicule immobilisé peut être déplacé ou enlevé, avec des frais supplémentaires à votre charge.
Plusieurs maires veulent désormais en finir avec ces moteurs qui ronronnent sous les fenêtres des classes. Exemple à Souffelweyersheim, en Alsace: l’édile assume des contrôles ciblés et démonte les excuses habituelles — "c’est juste deux minutes" — pour rappeler une règle de bon sens. Rien d’extravagant: couper le contact, préserver l’air des enfants et la tranquillité du quartier. Dans ces zones sensibles, chaque pot d’échappement compte et les parents comme les riverains le ressentent immédiatement. Le message est clair: on coupe, on marche quelques pas, on revient, et tout le monde respire mieux.
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