L’automobile allemande fait aujourd’hui face à une véritable onde de choc avec la suppression de plus de 51 000 emplois en seulement un an – soit près de 7 % des effectifs du secteur ! Cette hémorragie massive, révélée par une étude récente, souligne l'extrême fragilité de cette industrie historique, confrontée à une concurrence ultra-agressive de la Chine, à une hausse inédite des tarifs américains et à la pression grandissante du passage à l'électrique.
Parmi tous les secteurs industriels allemands, aucun n’affiche une telle saignée. En 12 mois, 51 500 postes ont été supprimés dans la filière automobile, représentant quasiment la moitié de l’ensemble des pertes d’emplois industriels du pays. En l’espace de cinq ans, le chiffre grimpe même à 112 000 postes envolés ! Ce séisme social pourrait bouleverser durablement le premier employeur industriel du pays et casser l’un des piliers de l’économie allemande.
Les ennuis du secteur automobile allemand ne sont pas qu’une question de conjoncture : la rentabilité est au plus bas chez nombre de marques, la production piétine à cause d’une surcapacité face à la baisse de la demande, et la concurrence chinoise ne cesse d’intensifier la pression, aussi bien sur les prix que sur l’innovation dans l’électrique. La mutation vers la voiture électrique prend du retard, freiné par des règles jugées trop lourdes. Les défis extérieurs accentuent cette crise : les exportations de voitures vers les États-Unis ont chuté de 8,6 %, pendant que la croissance chinoise ralentit elle aussi. Pour ne rien arranger, l’ensemble de l’économie allemande patine, avec une nouvelle baisse de son PIB ce trimestre.
Les tensions commerciales entre l’Europe et les États-Unis pèsent lourd pour le secteur. En cause, la politique protectionniste américaine et ses droits de douane qui gonflent les coûts d’exportation – l’impact se chiffre à 600 millions d’euros rien que sur le premier semestre. Même si un nouvel accord pourrait diminuer les taxes, le climat reste ultra incertain. Pour les experts, l’industrie automobile allemande connaît une « polycrise » sans précédent : effondrement des profits, dépendance à des marchés extérieurs fragilisés et restructurations massives. Résultat, les licenciements à grande échelle semblent malheureusement inévitables au vu du contexte compliqué traversé par ce secteur clé.
Nouvelle ou ancienne, thermique ou électrique, l’automobile me fascine toujours autant. Derrière le volant comme devant l’écran, ma passion, c’est de vous transmettre tout ce qui fait vibrer ce secteur en pleine mutation !
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