Les écrans numériques qui remplacent les compteurs analogiques sont devenus presque incontournables dans les voitures d'aujourd'hui. Plus d'options pour personnaliser son tableau de bord, accès rapide à la navigation ou à la musique, les jeunes conducteurs ne jurent plus que par l’info en temps réel. Pourtant, ces technologies n'ont rien de récent : dès les années 80, certaines voitures affichaient déjà fièrement leurs compteurs digitaux. Focus sur trois modèles visionnaires qui ont pavé la route des cockpits ultra-connectés.
Symbolisant d’abord le kitsch avant de devenir un incontournable du vintage, la Citroën BX est l'exemple parfait de la voiture qui ne fait rien comme les autres : ligne anguleuse signée Marcello Gandini (oui, oui, le papa de la Lamborghini Countach), monobranche au volant, satellites de commandes inédits... et surtout : la version Digit proposait un tableau de bord entièrement digital signé Jaeger ! Sur cet écran LCD, le régime moteur s’affichait sous forme de trait horizontal, la vitesse prenait vie sous forme numérique, et une route en perspective s’étirait à mesure que tu accélérais. Gadget ultime pour l’époque, la BX Digit intégrait aussi un lecteur radio cassette Pioneer 2X20W avec cinq haut-parleurs, et – cerise sur le gâteau – un ordinateur de bord proposant quinze fonctions ! Un must-have pour les fans de rétro high-tech d’aujourd’hui.
Avec la Renault 11 Electronic, c’est l’explosion des innovations ! En montant à bord, une voix synthétique t’accueillait déjà, te rappelant si une porte était mal fermée ou si un problème survenait. Passe la première, et tu découvres une avalanche de jauges oranges et vertes dignes d’un cockpit d’avion. Dès 1983, Renault multipliait les infos à l'écran, quitte à rendre certaines indications presque illisibles. Côté sono, c’était la démesure avec une chaîne Hi-Fi Philips, 4X20W commandable directement sur le volant (une première à l’époque !). Et pour la praticité, la clé « Plip » permettait déjà de verrouiller la voiture à distance. Imagine, certaines voitures actuelles en rêveraient encore.
Dans la catégorie haut de gamme, l’Aston Martin Lagonda fait figure d’OVNI. Avec son design tout en angles, ses dimensions impressionnantes (5m28 de long pour 1m30 de haut !) et ses phares escamotables, elle interpelle. À l’intérieur, l’atmosphère est aussi surprenante : élégance british avec bois et cuir à gogo, et surtout, un compteur digital révolutionnaire qui abandonne les aiguilles au profit de chiffres rouges et d’un écran noir façon radio-réveil. Les versions suivantes évolueront vers des écrans verts à indications défilantes, tout comme chez Renault ou Opel. Visionnaire, oui, mais pas toujours fiable : l’innovation avait alors ses limites... tout comme nos dashboards actuels après quelques années de service !
Loin d’être un simple gadget, l’affichage digital des années 80 était annonciateur de l’avenir numérique qui nous entoure aujourd’hui dans chaque habitacle. Après tout, ce sont ces modèles audacieux qui ont inspiré les dashboards ultra-connectés de notre ère !
À l’époque de l’Aston Martin Lagonda, le rêve automobile semblait réservé à une élite. Aujourd’hui, le leasing Aston Martin DB11 chez Joinsteer rend ce luxe et la sérénité des garanties accessibles à tous les passionnés, même à distance.
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