
Derrière 10 millions d’appels et 3,7 millions d’interventions enregistrés entre juin et septembre 2025, l’Union des Assisteurs raconte nos usages sur la route. Vacances plus longues, voitures plus âgées, destinations plus lointaines: au fil des dossiers, ces spécialistes de l’assistance observent, été après été, une France confrontée à des défis climatiques, sociaux et technologiques qui rebattent les cartes de la mobilité.
Chaque année, la profession dresse le bilan de la saison estivale. En 2025, l’observation a été étendue de juin à septembre, car depuis la crise sanitaire, l’été ne se résume plus au seul mois d’août. Les pics d’activité démarrent dès juin et se prolongent jusqu’à fin septembre, avec des volumes en hausse et des organisations qui s’ajustent. L’Union des Assisteurs, qui fédère neuf sociétés représentant 96 % du marché, explique avoir renforcé ses équipes pour absorber cette nouvelle cadence, notamment via des recrutements ciblés et une planification plus fine. Concrètement, la saison est “plus longue, plus intense, plus tôt”, et cela change tout: disponibilité des dépanneurs, logistique, délais, relation client, et même prévention en amont des trajets. En toile de fond, nos comportements de voyage évoluent, les trajets s’allongent et la météo extrême s’invite régulièrement, ce qui pèse directement sur l’assistance automobile.

Sur la période, 10 millions d’appels (+13 %) et 3,7 millions de dossiers (+3 %) ont été traités. L’assistance voyage progresse de 9 % avec des prises en charge médicales toujours plus lointaines, tandis que l’assistance routière reste le gros du flux. En France, 41 millions d’autos circulent, mais le parc vieillit (âge moyen 13 ans en 2024) et l’entretien suit moins bien. Résultat: pannes de batteries, problèmes de démarrage, crevaisons et accidents dominent le classement des galères. La chaleur pèse aussi: la première canicule de dix jours fin juin a mis nos voitures à rude épreuve, d’où une envolée de 16 % des dépannages. Précision utile: dans 45 % des situations, l’intervention sur place aurait suffi pour repartir sans remorquage. Moralité? Avant de prendre la route, un check simple (pression des pneus, batterie, niveaux, roue de secours ou kit) peut épargner du stress, du temps… et des frais.
Au‑delà de l’urgence, l’assistance est un vrai observatoire du quotidien. L’électrification du parc n’y échappe pas. Les appels liés aux voitures électriques restent minoritaires, logique: leur part de marché est moindre et leur âge moyen bien plus récent. Mais les équipes se forment massivement aux spécificités “zéro émission”: sécurité haute tension, remorquage adapté, procédures de mise en charge, diagnostic à distance ou acheminement vers des bornes. Objectif: réduire les délais, sécuriser les interventions et permettre un redémarrage rapide quand c’est possible. Entre aléas climatiques, mutation du parc, tourisme plus diversifié et montée de l’électrique, 2025 a été tout sauf repos. Et 2026 s’annonce chargé: plus d’épisodes de chaleur, des véhicules plus âgés sur la route, et des besoins d’assistance toujours plus variés.

Qu’elle soit ancienne ou récente, thermique ou électrique, l’auto me passionne. Au volant comme derrière l’écran, j’en parle avec enthousiasme et vraie envie de partager !
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