Sur le stand BYD, la Dolphin Surf attire tous les regards, et ce n'est pas un hasard ! Cette citadine 100% électrique, déjà l’une des plus accessibles du marché grâce à son prix canon de 18 990 €, sera le premier modèle BYD monté en Europe, dans la toute nouvelle usine de Szeged, en Hongrie. Ce choix malin va permettre à la marque de contourner les droits de douane qui grèvent souvent la facture des électriques venues de Chine, et de booster la compétitivité face aux citadines européennes.
La Dolphin Surf ne brille pas seulement par son prix. Avec trois finitions (Active, Boost, Comfort) et deux batteries LFP (30 kWh pour 220 km WLTP ou 43,2 kWh pour 322 km WLTP), elle offre tout ce qu’il faut pour les trajets quotidiens. Mais ce qui change la donne, c’est l’expérience proposée : conduite super easy, équipement de série canon (écran multimédia 10,1 pouces, compatibilité Apple CarPlay et Android Auto, aides à la conduite avancées, V2L 3,3 kW, recharge smartphone à induction, sellerie stylée et clim auto). Bref, une vraie rivale des stars du segment comme Renault R5 E-Tech, Citroën ë-C3 ou Dacia Spring. Et ce n'est que le début pour BYD !
BYD accélère son implantation en Europe, avec un objectif de produire la totalité de ses futurs véhicules localement d’ici 2028. Au programme : démarrage de la production de la Dolphin Surf (et de l’Atto 2) à Szeged dès fin 2025, avec une montée en cadence qui doit passer de quelques dizaines de milliers à 300 000 véhicules/an à terme. Le site est conçu pour être super flexible et accompagner l’assemblage de 12 modèles différents rapidement.
En parallèle, BYD finalise aussi une usine à Manisa, en Turquie, qui tournera dès 2026 à 150 000 unités/an, prêtes à alimenter l’Europe et les marchés voisins (Turquie, Israël, Balkans). Ce dispositif industriel hyper stratégique permet à BYD d’optimiser la logistique et les coûts, avec une vraie dynamique de production locale de batteries. Une troisième méga-usine européenne est même déjà dans les tuyaux pour accompagner la croissance future.
Cette offensive locale répond à plusieurs enjeux : échapper aux droits de douane qui plombent les imports chinois, réduire les coûts, profiter des aides nationales (comme le bonus écologique ou le leasing social) et rassurer les consommateurs sensibles à la souveraineté industrielle. Mais clou du spectacle : le réseau BYD va aussi s’étendre à la vitesse de l’éclair, avec l’objectif de 1 000 points de vente dans 32 pays européens d’ici fin 2025 et la création d’un solide tissu de partenaires et fournisseurs locaux.
Enfin, tandis que le marché européen de l’électrique marque une pause, BYD prépare déjà la prochaine vague : la montée en force de ses PHEV (hybrides rechargeables), avec 3 à 4 nouveaux modèles qui débarquent d’ici mi-2026. Aujourd’hui, la gamme compte déjà 10 modèles, dont la toute récente Seal 6 DM-i Touring capable de parcourir jusqu’à 1 455 km en cycle combiné WLTP, dont 105 km en tout électrique. Restez connectés pour le verdict des premiers essais !
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