Alors que l’industrie auto européenne vibre pour la batterie électrique, BMW joue sa propre carte : zéro favoritisme technologique, la marque fait le buzz avec une annonce forte. Après avoir testé l’hydrogène dès 2014 et expérimenté une flotte pilote d’iX5 Hydrogen récemment, BMW sort le grand jeu en dévoilant la troisième génération de pile à combustible : plus compacte (–25%), boostée en puissance et intégrée façon high-tech ! Les premiers prototypes sont déjà sortis des labos de Munich et Steyr, inaugurant la production série dès 2028 dans l’usine de Steyr en Autriche. Petite fierté maison : le "BMW Energy Master", une unité de contrôle nouvelle génération, supervisera toute l’énergie des futurs modèles hydrogène. Les composants high-level viennent aussi du site de Landshut, transformant chaque véhicule en vitrine techno sur roues.
Bref, BMW veut servir toutes les sauces écolos à ses clients : électrique, hybride ou hydrogène, à chacun son style de mobilité ! Pourtant, ailleurs, l’hydrogène perd du terrain. En France, la production d’hydrogène a été re-dimensionnée à la baisse et certains grands projets affichent désormais porte close. La coentreprise Hyvia s'évapore, Safra dépose le bilan, et la gigafactory McPhy recherche preneur… Même Stellantis, à force de projets non rentables, a tiré un trait sur ses utilitaires à pile à combustible. Les freins sont costaux : peu d’infrastructures, coût élevé, retour sur investissement inexistant à moyen terme… L’électrique standard sort gagnant pour réduire le CO2 au niveau européen, là où l’hydrogène marque clairement le pas.
Et sur le terrain ? Là aussi, la hype s’essouffle. À Paris, Hype, pionnière des taxis hydrogène, a jeté l’éponge après 10 ans d’essais. En cause, le prix de l’hydrogène qui explose (jusqu’à 21 € le kilo) et un marché dominé par de gros acteurs. Cette volte-face est un vrai signal d’alerte pour la mobilité urbaine à hydrogène en France. Pourtant, côté atouts, l’hydrogène a son mot à dire : zéro émission, plein express. Mais la production reste bien trop dépendante des énergies fossiles (85%), la rentabilité fait grise mine et la techno est friande de matériaux chers comme le platine. Conclusion ? L’hydrogène semble se cantonner aux usages lourds : camions, bus, bateaux et avions. BMW apparait donc comme le dernier des Mohicans à croire au grand public hydrogène, quitte à rêver d’une techno encore fragile. Mais si l’avenir réserve des surprises, BMW a déjà prouvé à travers ses progrès sur l’électrique qu’il faut parfois croire les pionniers. Peut-être la marque a-t-elle pris une longueur d’avance…
À l’heure où BMW innove avec l’hydrogène, nombreux rêvent encore du volant d’une M3 légendaire sans contrainte. Grâce à la LOA sur Joinsteer, vivez l’expérience BMW avec liberté, sans engagement et en toute simplicité. Le futur vous tend les clés !
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