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BMW M : Les vraies sportives vont-elles vraiment tirer leur révérence ?

BMW M : Les vraies sportives vont-elles vraiment tirer leur révérence ?

Chez BMW, on ne veut pas tourner la page des moteurs mythiques qui font battre le cœur de la marque ! Alors que certains concurrents acceptent à contrecœur la réduction drastique de la cylindrée pour coller aux exigences européennes, BMW M mise tout sur l’authenticité. Frank van Meel, le patron de BMW M, le répète haut et fort : les incroyables moteurs 6 cylindres et V8 continueront de rugir, tout en étant conformes aux futures normes Euro 7 — sans rien sacrifier sur l’autel de la performance.

Imaginez un peu : une grosse berline boostée par un petit moteur accompagné d’un gigantesque bloc électrique et d’une batterie encombrante, totalisant près de 700 chevaux. Sur le papier, ça fait rêver, mais dans la réalité, beaucoup d’amateurs de sensations sont restés sur leur faim lorsque d’autres marques ont adopté ce compromis technique. Pour les fans de la BMW M3 par exemple, pas question de tomber dans ce piège du downsizing extrême ! BMW prévoit bien une version électrique de sa sportive iconique, mais promet d’éviter ces traitements radicaux. Dans les coulisses de Munich, on planche déjà sur des solutions innovantes pour respecter l’Euro 7 dès novembre 2026, sans trahir l’esprit Motorsport.

Puissance et performances intactes, vraiment ?

Pas d'inquiétude, la M5 n'abandonnera pas son V8. Méfiance toutefois : les normes Euro 7 prendront en compte les émissions de particules provenant des freins et des pneumatiques, fatalement conséquents sur une berline de plus de 2,4 tonnes ! Masse colossale, qui découle de l'hybridation rendue indispensable par les contraintes réglementaires... Casse-tête, vous dites ?
Pas d'inquiétude, la M5 n'abandonnera pas son V8. Méfiance toutefois : les normes Euro 7 prendront en compte les émissions de particules provenant des freins et des pneumatiques, fatalement conséquents sur une berline de plus de 2,4 tonnes ! Masse colossale, qui découle de l'hybridation rendue indispensable par les contraintes réglementaires... Casse-tête, vous dites ? © DR

Frank van Meel assure, dans une interview, que BMW n’a aucune intention de renier les mécaniques qui font partie de son identité. Ainsi, le fameux 6 cylindres en ligne va continuer à animer les modèles M et M Performance, tandis que le V8 reste bien à bord de la BMW M5, qui atteint actuellement 727 ch — rien que ça ! Même si certaines infos restent confidentielles, BMW travaille à optimiser le refroidissement sous forte sollicitation, le carburant servant traditionnellement de régulateur thermique n’étant plus autorisé avec les normes Euro 7. Les ingénieurs cherchent d’autres parade, sans rien perdre en performance, quitte à aller un cran plus loin dans l’hybridation — déjà imposante sur le V8 — ou à équiper les 6 cylindres de systèmes micro-hybrides plus discrets et légers.

Mais attention : la nouvelle réglementation prend aussi en compte les particules générées par les freins et les pneus, ce qui se complique avec le surpoids de l’hybridation. Aujourd’hui, le 6 cylindres bi-turbo S58 qui propulse les BMW M2, M3 et M4 fait figure de dernier bastion sans hybridation. Il cohabite néanmoins avec une fiscalité salée, preuve que la passion se paie aussi sur la route.

Pour continuer à rêver devant des icônes comme la BMW M5 ou même accéder à la conduite d'une BMW Série 3 grâce au leasing Joinsteer, de nouvelles solutions de LLD offrent aujourd'hui la liberté de s'offrir la légende, tout en maîtrisant son budget. Une autre façon de savourer la passion auto.

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