À une époque où toutes les voitures se ressemblent, certaines pépites oubliées prouvent qu'une bonne idée ne suffit pas toujours à conquérir le monde auto. Parfois innovants, parfois loufoques, ces modèles ont tenté de sortir du lot... pour finir dans l'anonymat. Prêt pour le tour des flops automotive les plus WTF ? On te présente cinq engins qui auraient pu changer la donne, mais que personne n'a vraiment voulu dans son garage.
Citroën adore bousculer les codes, mais si la DS ou la Traction ont marqué des générations, la C3 Pluriel est plutôt restée dans les cartons. Sur le papier, c'était LE concept malin : une seule voiture qui se transforme en quatre formats différents. Tu pouvais passer en clin d'œil d'une citadine classique à une découvrable, un cabriolet, voire même un mini pick-up ! Malheureusement, toutes ces transformations étaient galères à enchaîner, le rangement des montants arrachait des cheveux — en plus, tu ne pouvais pas refermer la voiture sans eux, elle restait grande ouverte si le temps tournait à la pluie. Niveau sécurité ou pour partir faire une course rapido, on repassera. Au final, malgré de jolies campagnes com', seule une poignée de conducteurs ont craqué sur ce caméléon : à peine plus de 115 000 C3 Pluriel écoulées.
Dans les années 2000, la hype des SUV n'avait pas encore tout écrasé. Peugeot tente alors un move audacieux avec la 1007 : une mini voiture haute, trois portes, dont deux coulissantes électriques. Mega-pratique sur le papier (surtout pour les seniors !), mais dans la vraie vie, ça coinçait. Les portes mettaient une plombe à s'ouvrir, tombaient parfois en rade, et la voiture devenait lourde comme un tank. Résultat : des perfs à la peine, une conso pas vraiment mini, et un volume de coffre minuscule alors que c'est un monospace... Pour couronner le tout, la facture était salée. L'objectif de vente était de 130 000 ex par an : au final, même pas 125 000 Peugeot 1007 vendues en quatre ans. Oups.
Renault a carrément créé le concept du monospace avec l’Espace, puis a voulu pimper le game avec l’Avantime. L’idée ? Mélanger le style d'une GT et d'une familiale. Aspect décalé, portes avant géantes (trop lourdes, et dotées d’un système complexe pour ne pas s’écrouler), absence de montant central, grand toit ouvrant... Pourtant, ce mix n’a jamais réussi à séduire. Prix costaud, finition bof, moteur V6 tardif et un côté « ni monospace ni coupé » qui a laissé tout le monde perplexe. Au final, ce modèle OVNI n’a su convaincre quasiment personne – moins de 10 000 exemplaires se sont retrouvés sur les routes.
Ce n’est pas une voiture, mais ce scooter BMW avait un niveau de délire inédit ! Imagine : tu montes, tu mets la ceinture, tu démarres et tu files – sans même un casque. Oui, c’était légal grâce à l’arceau protecteur et au mini habitacle. Le conducteur restait à l’abri façon mini-voiture, même si le passager avait moins de chance, installé à l’« extérieur » de la protection (ou remplacé par un top-case). Son moteur 125 cm3 était accessible avec un simple permis voiture après une courte formation. Sur le papier, top et rassurant pour les citadins... mais en cas de chute, la sécurité restait discutable. Résultat, le C1 n’a pas fait long feu et n'a pas brillé commercialement.
Un coupé sportif qui carbure au diesel de camion, t’as déjà vu ça ? La Trident Iceni Magna a tenté le pari improbable à l’ère où les supercars juraient par les V8/V10/V12 essence bien gourmands. Sous la robe racée de cette anglaise, se cachait un énorme V8 diesel General Motors (le même que dans les gros Hummer !), avec 660 ch et surtout 1423 Nm de couple, pour des accélérations de folie. Grâce à une boîte extra-longue, elle promettait une conso minime pour une autonomie records, même à 110 km/h le moteur tournait à peine plus qu'au ralenti... Problème : l’idée n’a jamais pris, aucune autre marque n’a osé copier, et l’aventure diesel a vite tourné court au profit d’une version V6 essence. Là encore, quasiment personne n’a voulu de cette supercar underground.
En résumé : même avec un concept de fou, l'aventure ne fait pas toujours recette chez les constructeurs. Ces modèles iconiques prouvent qu’innover dans l’automobile, c’est un gros pari… et le public ne suit pas toujours !
Face à ces flops créatifs, il est parfois plus sage d’opter pour une référence éprouvée : qui n’a jamais rêvé de conduire une Mercedes Classe S en leasing ? Grâce à Joinsteer, l’accès au rêve automobile devient simple et sécurisé.
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