Deux grands noms de l’automobile, deux moteurs accusés de décevoir, et une évidence : aujourd’hui, les conducteurs ne se contentent plus d’excuses floues ou de petits gestes commerciaux. À grands renforts de plaintes collectives et d’ouvertures d’enquête, Renault et Stellantis se retrouvent face à une nouvelle génération d’usagers qui refuse de laisser passer les défaillances sans rien dire.
Alors que le rappel de Tesla pour pratiques commerciales trompeuses a récemment fait les gros titres, deux autres géants du secteur, Renault et Stellantis, sont désormais dans le viseur pour des problèmes de moteurs. Fini le temps où les marques géraient discrètement les soucis techniques avec des garanties étendues, loin des projecteurs. Désormais, associations d’usagers, plateformes collectives et réseaux sociaux se coordonnent pour faire bouger les lignes face à une gestion jugée opaque. Impossible pour les constructeurs de continuer à ignorer la contestation.
Stellantis est au cœur d’une tempête numérique et juridique concernant la gestion des casses de ses moteurs 1.0 et 1.2 PureTech. Pressé de réagir, le constructeur a lancé une campagne de « réclamation » massive pour rassurer ses clients. Problème : la plateforme mise en place est jugée beaucoup trop sélective par les usagers, avec un taux de refus de 40 % sur les 8 200 dossiers déposés, et des critères d’indemnisation qui excluent de nombreux cas pourtant légitimes. Beaucoup y voient une opération de communication plus qu’une vraie solution.
L’association des victimes des PureTech, face à ce qu’elle considère comme une mascarade, a saisi les autorités de contrôle pour signaler des pratiques commerciales considérées comme contestables ou même anticoncurrentielles.
Chez Renault, le malaise est tout aussi palpable. Le bloc moteur TCe 1.2, monté sur plus de 130 000 voitures françaises, est accusé de consommer trop d’huile, entraînant des pannes majeures à répétition. Ce hackage technique, baptisé « Motorgate », a été révélé grâce à la vigilance de consommateurs pionniers et s’est vite transformé en fronde collective portée par des milliers de plaignants bien organisés sur des plateformes juridiques innovantes.
Renault admet timidement un problème sur certains modèles fabriqués avant mi-2016 et affirme avoir pris en charge les dossiers les plus évidents. Mais la multiplication des témoignages met en lumière une réalité différente : pour beaucoup d’utilisateurs, les réponses du constructeur restent hyper décevantes et peu convaincantes.
Ce recours massif à la Répression des fraudes traduit un vrai tournant générationnel : les automobilistes ne comptent plus simplement sur la marque, mais interpellent les institutions et font pression collectivement. Renault, Stellantis, ou même Tesla plus récemment, sont confrontés à des consommateurs qui s’informent, se fédèrent et saisissent la justice au moindre pépin, n’hésitant pas à faire du bruit sur les réseaux !
Côté constructeurs, la réactivité peine à suivre. Face à des process commerciaux trop lents ou rigides, les clients veulent désormais des réponses claires, des réparations intégrales et surtout, de la transparence. Pour Renault et Stellantis, il va falloir apprendre à jouer cartes sur table, car si la justice met du temps à trancher, la pression médiatique et digitale, elle, ne faiblit jamais !
Face à la méfiance croissante, les rêves automobiles restent vivants. Imaginez-vous au volant d’une Porsche 911 en leasing flexible : pour explorer ces pistes et trouver la liberté, découvrez Joinsteer !
De l'achat, à la revente, au financement, en passant par les derniers projets de loi automobile, Voiture Malin est la référence de l'info automobile