George Russell a brillé sur le circuit du Canada 2025 ! Le pilote Mercedes, parti en pole position, a résisté à la pression de Max Verstappen et s'est emparé d'une victoire spectaculaire, tandis que Kimi Antonelli complète le podium et décroche sa première coupe en F1.
À peine la ligne d'arrivée franchie pour les 24 Heures du Mans, on attaque direct un nouveau moment fort avec la 53e édition du Grand Prix du Canada. Et dès les premiers mètres, Russell montre qu’il n'est pas là pour faire de la figuration : départ maîtrisé, Verstappen juste dans ses roues, mais jamais assez proche pour porter l’estocade. Derrière, Antonelli attaque fort et dépasse Oscar Piastri pour la 3e place, preuve que le rookie a déjà la dalle.
Au fil des premiers tours, Verstappen recolle à la Mercedes mais Russell gère et l'empêche de dépasser tout en surveillant ses gommes et ses freins, histoire de ne pas tout cramer d'entrée. Plus loin, ça rame un peu chez McLaren. Piastri, en quatrième position, peine à suivre le rythme, tandis que Norris, mal qualifié et parti avec des pneus durs, tente un pari stratégique. Mais le Britannique commence à remonter à partir du 11e tour, notamment en doublant Alonso et en lui chipant la 6e place. Les premiers passages par les stands s’opèrent vite : Verstappen tente l’undercut sur la Mercedes mais Russell ne se laisse pas piéger et ressort devant après son arrêt.
La première vague de changements de pneus touche les pilotes en gommes mediums, dont Antonelli, Hamilton et enfin Piastri. Cela offre l’occasion à Norris et Leclerc – seuls partis en pneus durs – de prendre les devants à ce moment-là.
Cependant, leur avantage est vite rattrapé par Russell qui, chaussé de gommes fraîches, revient sur Leclerc et le dépasse au 26e tour. Le Monégasque chute au 3e rang et file changer de pneus au 28e tour, imité par Norris dans le tour suivant. En ressortant, ils se replacent aux 5e et 6e positions, juste devant Hamilton. Ce dernier, en vraie galère, doit composer avec une monoplace endommagée après avoir percuté… une marmotte traversant la piste ! Malgré ça, il s’accroche, mais les Haas, pilotées par Ocon (qui fête le 200e Grand Prix de l’écurie) se rapprochent dangereusement des Williams. Devant, Russell prend le large avec près de 5 secondes d’avance sur Verstappen à mi-course, luttant ainsi pour le leadership. Verstappen effectue un nouvel arrêt et tente de surprendre Antonelli, mais le rookie ne se laisse pas faire. Russell, choisi d'attendre le 41e tour pour son second arrêt, permettant de conserver l’avantage sur le pilote Red Bull.
Les McLaren font leur dernier arrêt autour des 46e tour, chaussant des durs pour rallier l’arrivée. Leclerc tente de prolonger mais doit finalement s’arrêter pour passer en mediums à 17 tours de l’arrivée, repartant derrière Norris.
C’est alors que la pression grimpe dans le top 5 : Piastri fonce sur Antonelli et tente de le dépasser sans réussite. Derrière, Norris est dans l’aspiration, prêt à profiter de la moindre erreur de son coéquipier et du DRS. Au 66e tour ça craque ! Norris plonge à l’intérieur dans l’épingle, Piastri résiste, et les deux McLaren se touchent juste avant la dernière chicane, scénario dense qui rappelle les plus belles heures de la F1. Norris doit abandonner, la Safety Car est déployée et le classement se fige.
Sur ce final sous neutralisation, Russell file chercher son premier triomphe de la saison, suivi de Verstappen qui échoue à moins de deux secondes, et Antonelli qui célèbre un premier podium pour le rookie italien sur le grand cirque.
George Russell monte sur la première marche, devant Max Verstappen et Kimi Antonelli, qui signe son premier podium en Formule 1. Piastri et Norris, eux, après leur bagarre épique, n’auront clairement pas manqué d’action… mais seul Piastri voit l'arrivée.
Journaliste : Gilles Rousset-Favier 
Spécialiste sports méca – F1, WEC, FE, MotoGP.
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